Jos Le BrasJoseph-Pierre Le Bras
Joseph Pierre Marie Le Bras (alias Jos Le Bras, Jos ar Braz, Jos-Per ar Braz, Yann Brezal, Dirlem[1]) est né le à Saint-Sauveur et mort pour la France au combat le . Il est poète et activiste breton. BiographieJos Le Bras est né dans une famille de pauvres cultivateurs. Après des études à Landivisiau, il devint instituteur[2], d'abord dans l'enseignement catholique, puis en 1913 dans une école publique à Plouguin[3]. Mobilisé en 1914, il était caporal au 48e de ligne. Il est mort le à Vienne-le-Château près de Bar-le-Duc dans la Marne[4]. Son nom figure sur le monument aux morts de Guimiliau[5], à 5 km de Saint-Sauveur, son lieu de naissance. ŒuvreIl a écrit des poèmes et un roman en breton léonard[2]. Il a publié des articles, sous les noms de plume de Yann Brezal ou Dirlem, dans plusieurs journaux et revues comme Kroaz ar Vretoned, Breizh Dishual[6] et Brug dans lesquels il défendait la langue bretonne et l'indépendance de la Bretagne. Il a milité au parti nationaliste breton[7].
HommagesIl est cité au Panthéon sur la stèle des écrivains morts pour la France. Une plaque commémorative à la nécropole militaire franco-allemande de Maissin porte un de ses poèmes. Le texte en est : « Ar prezeger gwella, hep mar, eo ar Maro / Rak e vouez a zo don ! Selaou, den kalonek, / Laret a ra bezan Bretoned Karantek. / Keneil, demp alies da welet ar bezio. / Jos-Pêr ar Braz (Dirlem) 1889-1915 (traduction : La mort est le meilleur prêcheur, car sa voix porte jusqu’au fond ! Écoute, toi qui as du cœur : elle te demande d’être Breton de toute ton âme. Amis, allons souvent nous recueillir sur les tombes.) »[8] (texte intégral du poème dans les Annales de Bretagne[2]). Articles connexesLiens externes
Notes et références
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