Joséphin SoularyJoséphin Soulary
Joseph Marie Soulary, dit Joséphin Soulary, né le à Lyon[1] et mort le dans la même ville[2], est un poète français. BiographieJoseph Marie Soulary est le fils de Jean Baptiste Soulary, fabricant de velours d'origine génoise. Son enfance est difficile, rejeté par ses parents dès sa naissance, les placements se succèdent. Il exerce des petits métiers et il écrit de la poésie[3]. En , il est engagé dans le 48e régiment de ligne et sert cinq ans sous les drapeaux. En , il est employé de bureau à la préfecture, sous la protection du préfet Hippolyte-Paul Jaÿr qui apprécie sa poésie. Il gravit les échelons, devient chef de bureau et travaille vingt-sept ans à la préfecture. En , il est conservateur à la Bibliothèque du Palais des arts. Il devient inspecteur général de toutes les bibliothèques de Lyon. Il poursuit une double carrière administrative et littéraire. Ce qui lui vaut[3] d'être décoré Chevalier de la Légion d'honneur le , et du grade de chevalier des Saint-Maurice-et-Lazare d'Italie[4] le 28 avril 1864. Il meurt dans sa maison à Lyon, des suites d'une pneumonie, le . Les Lyonnais, qui l'apprécient beaucoup, lui organisent de grandes funérailles. Son hommage, prononcé par Henry Morin-Pons[5], est publié dans Le Progrès Illustré n°16 [6],[7]. ŒuvresSes Œuvres poétiques sont rassemblées en trois volumes chez l'éditeur Lemerre en .
et deux comédies :
Il reçoit deux fois le prix Vitet de l'Académie française, en , puis à titre posthume en pour l'ensemble de son œuvre poétique. Sociétés savantes
PostéritéLa rue Joséphin-Soulary est située dans le quatrième arrondissement du quartier de la Croix-Rousse à Lyon. Un médaillon posé le représente Soulary, il se trouve sur la maison du n°31 où le poète a vécu[11]. Au cimetière de la Croix-Rousse, sur sa tombe son buste en bronze est l’œuvre du sculpteur Charles Textor. Au Musée des Beaux-Arts de Lyon, se trouve un autre buste de Soulary également par Charles Textor. La phrase finale de son poème Rêves ambitieux : « Tout bonheur que la main n'atteint pas n'est qu'un rêve ! » a été reprise presque à l'identique par Jacques Higelin pour sa chanson « Tout bonheur que la main n'atteint pas n'est qu'un leurre. » Bibliographie
Références
Voir aussiLiens externes
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