John Manners (marquis de Granby)

John Manners
Fonctions
Lord-lieutenant du Derbyshire
-
Membre du 12e Parlement de Grande-Bretagne (d)
12e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 13e Parlement de Grande-Bretagne (d)
13e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 11e Parlement de Grande-Bretagne (d)
11e Parlement de Grande-Bretagne (en)
Membre du 10e Parlement de Grande-Bretagne (d)
10e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Membre du 9e Parlement de Grande-Bretagne (d)
9e Parlement de Grande-Bretagne (d)
Titre de noblesse
Marquis de Granby (d)
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Formation
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Bridget Sutton (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Frances Seymour (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
George Manners (en)
Anne Manners (d)
Frances Manners (en)
Charles Manners
Lord Robert Manners (en)
John Manners, Lord Roos (d)
Unknown daughter Manners (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflits
Guerre de Sept Ans
Rébellion jacobite (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

John Manners ( à Kelham - à Scarborough), marquis de Granby, soldat britannique, est le fils aîné du 3e duc de Rutland. Décédé avant son père, on le connait par le titre subsidiaire de son père, marquis de Granby.

Biographie

Il fait ses études à Eton et au Trinity College de Cambridge, et est élu député de Grantham en 1741. Quatre ans plus tard, il est nommé colonel d'un régiment levé à Leicester et dans ses environs pour aider à mater la révolte des Highlands (Jacobites) de 1745. Le régiment ne va jamais au-delà de Newcastle, mais le jeune Granby rejoint le front en se portant volontaire dans les troupes du duc de Cumberland, et il sert activement pendant les derniers événements de l'insurrection. Son régiment est dissous très rapidement.

Il retourne au parlement, tout en s'acquittant de ses obligations militaires, en participant à la campagne des Flandres (1747). Promu major-général en 1755, il est nommé colonel du Royal Regiment of Horse (les Blues) trois ans plus tard. Entre-temps il épouse la fille du duc de Somerset, et en 1754 commence sa relation parlementaire avec le Cambridgeshire, comté qu'il représente jusqu'à sa mort. La même année où Granby est nommé colonel des Blues, voit aussi l'envoi en Allemagne d'un considérable contingent britannique.

La première grande bataille de Granby a lieu à Minden. À la tête des Blues, il est un des cavaliers leaders arrêtés au moment critique par le Lieutenant général Sackville, et quand ce dernier est renvoyé en disgrâce, le Lieutenant-Général Lord Granby assure avec succès le commandement du contingent britannique de l'armée de Ferdinand, avec 32 000 hommes sous ses ordres au début de l'année 1760. Lors des dernières campagnes de la Guerre de Sept Ans, le contingent anglais est plus remarquable par sa tenue que les Prussiens eux-mêmes.

Le , Granby à la tête de la cavalerie britannique, participe à la bataille de Warburg, capturant 1 500 hommes et dix pièces d'artillerie. Un an plus tard (le ), les Britanniques défendent les hauteurs de Vellinghausen avec une bravoure que Ferdinand lui-même qualifie d'indescriptible. Lors de la dernière campagne, à Gravenstein et Wilhelmsthal, à Homburg et à Cassel, les hommes de Granby soutiennent le plus gros du combat et acquièrent ainsi prestige et gloire.

De retour en Angleterre en 1763, Lord Granby découvre qu'il est devenu pour le public le héros de la guerre. On dit que des courriers attendaient son arrivée dans tous les ports du pays pour lui offrir le choix entre l'Artillerie et les Horse Guards. Sa nomination comme Master-General of the Ordnance porte la date du , et trois ans plus tard il devient le commandant en chef.

Deux portraits de Granby sont peints par Joshua Reynolds, dont l'un se trouve aujourd'hui à la National Gallery de Londres. Une idée de sa popularité nous est donnée par le nombre d'auberges et de public houses qui prirent son nom et accrochèrent son portrait comme enseigne.

Voir aussi

Bibliographie

(en) « John Manners (marquis de Granby) », dans Encyclopædia Britannica [détail de l’édition], (lire sur Wikisource).

Liens externes