Canton naît à Stroud dans le Gloucestershire. À l'âge de 19 ans, à l'initiative de Henry Miles, il est l'apprenti d'un maître d'école de Spitalfields pendant cinq ans, à la fin de quoi il devient son associé. En 1751, il lit devant la Royal Society un article dans lequel il décrit une méthode pour créer des aimants artificiels. Cela le fait élire membre de cette société savante, qui lui décerne la médaille Copley en 1751 et de nouveau en 1764. Il est le premier en Grande-Bretagne à vérifier l'hypothèse de Benjamin Franklin sur l'identité de la foudre et l'électricité.
En 1753, il s'aperçoit qu'un objet métallique isolé peut se charger électriquement sans entrer en contact avec un corps chargé.
En 1762 et 1764, il publie des résultats expérimentaux pour réfuter la décision de l'Accademia del Cimento de Florence, généralement acceptée à l'époque, selon laquelle l'eau est incompressible[1]. En 1768, il décrit la préparation, par calcination de coquilles d'huîtres avec du soufre, d'un matériauphosphorescent appelé parfois phosphore de Canton (sulfure de calcium, CaS).
(en) « Experiments to prove that water is not incompressible », Phil. Trans. (1683–1775), vol. 52, 1761–1762, p. 640–643 (DOI10.1098/rstl.1761.0105, JSTOR105681)
(en) « Experiments and observations on the compressibility of water and some other fluids », Phil. Trans. (1683-1775), vol. 54, , p. 261–262 (DOI10.1098/rstl.1764.0045, JSTOR105560)