Johannes Fidelis Battaglia, né le à Parsonz(de) et mort le à Zizers, est un prélat suisse, évêque de Coire de 1888 à 1908.
Biographie
Fils de Jakob Fidelis Battaglia, agriculteur, et d'Agnes Guetg, il est né dans une famille d'où sont issus plusieurs ecclésiastiques, membres du chapitre cathédral de Coire : Johann Anton Battaglia (1776-1802), Bartholomäus Battaglia (1814-1826), Johann Maria Battaglia (1827-1843) et Bartholomäus Anton Battaglia (1862-1868)[1]. Sa mère étant décédée tôt, il a été élevé par un oncle ecclésiastique ; celui-ci l'a envoyé à l'école de garçons de Coire, puis à l'école collégiale d'Einsiedeln[1]. Il part en 1850 étudier la théologie au Collegium Germanicum à Rome. Il y est ordonné prêtre le 2 juin 1855[2],[3]. En 1857, il enseigna les langues anciennes à l'école de garçons de Coire et, à partir de 1859, il enseigna pendant 15 ans au collège Maria Hilf de Schwyz[3]. En 1874, à la demande de la supérieure générale Maria Theresia Scherer, il est directeur spirituel de la maison mère des Sœurs de la charité de la Sainte-Croix à Ingenbohl[1]. En 1879, l'évêque Franz Konstantin Rampa(de) l'appelle au chapitre de la cathédrale de Coire[3].
Durant les trois premières années de son épiscopat, il visite toutes les paroisses de son diocèse et y dispense le sacrement de la confirmation[2]. Il érige également de nouvelles paroisses, notamment dans le canton de Zurich, soutint la création d'associations catholiques et aide à la fondation en 1896 du Parti populaire démocrate-chrétien (futur Parti démocrate-chrétien) dans les Grisons[2].
Le 5 février 1908, il annonce sa démission et se retire de l'évêché de Coire. Le pape Pie X accepta sa démission le 12 février 1908 et le nomme archevêque titulaire pro hac vice de Cyzique(de) le 3 juillet 1909.
Il meurt le 10 septembre 1913 au St. Johannes-Stift à Zizers des suites d'une attaque cérébrale et est enterré le 13 septembre de la même année dans le cimetière à côté de la cathédrale de l'Assomption[1].
Bibliographie
(de) Erwin Gatz, Die Bischöfe der deutschsprachigen Länder 1785/1803 bis 1945. Ein biographisches Lexikon, Berlin, Duncker & Humblot, (ISBN3-428-05447-4), p. 26.