Ce texte de 72 morceaux, destiné à rester secret, est découvert lors de restaurations du bâtiment entreprises en 1999. Il est sauvé par chance[6], et est publié en 2017 par Jacques-Olivier Boudon. Il nous informe sur l'histoire d’un village au début de la Troisième République, en étant une source assez exceptionnelle pour une microhistoire, ainsi qu'une « peinture acérée des mœurs de son temps ».
Ce texte s'apparente aussi au genre de la confession et est un témoignage intéressant pour l'histoire et la sociologie de la sexualité[7].
Jacques-Olivier Boudon, Le Plancher de Joachim : l'histoire retrouvée d'un village français, Paris, Gallimard, coll. « Folio histoire » (no 284), , 271 p. (ISBN978-2-07-279883-2).
Jacques-Olivier Boudon, « Sous les parquets du château de Picomtal : les écrits posthumes d'un menuisier des Hautes-Alpes (1880-1881) », Histoire, économie & société, vol. 33, no 1, , p. 72-86 (lire en ligne).
Jacques-Olivier Boudon, « Les maires d’un canton des Hautes-Alpes vus par Joachim Martin, charpentier au château de Picomtal », Cahiers de la Méditerranée, no 94, (lire en ligne).
Conférences et émissions
Jacques-Olivier Boudon, professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université, « Le plancher de Joachim : l’histoire retrouvée d’un village français », conférence donnée dans le cadre du cycle « Les grandes voix », École des chartes, (lire en ligne).