Un jisha-bugyō (寺社奉行?) est un titre japonais du shogunat Tokugawa durant l'époque d'Edo du Japon.
Rôle et statut
Les nominations à cette fonction de premier plan, conventionnellement traduit par « commissaire » ou « surveillant », se font toujours parmi les rangs des fudai daimyo, ce qui fait d'elle la plus inférieure des fonctions du shogunat dont l'accès est aussi limité[1].
Ce titre du bakufu désigne un fonctionnaire responsable de la supervision des sanctuaires shinto et des temples bouddhistes[2]. La fonction de jisha-bugyō est considérée comme une position de rang supérieur, dont le statut est seulement légèrement inférieur à celui de wakadoshiyori mais au-dessus de tout autre bugyō[1].
Liste (incomplète) des jisha-bugyō
Notes et références
- ↑ a et b William G. Beasley, Select Documents on Japanese Foreign Policy, 1853-1868, 1955, p. 323.
- ↑ Louis-Frédéric Nussbaum, 2005, « Jisha-bugyō », Japan Encyclopedia, p. 425 sur Google Livres.
- ↑ Manabu Ōishi (dir.), Ōoka Tadasuke, Yoshikawa Kōbunkan, referred to in Nihon no Rekishi, 11, Hiroyuki Inagaki, Kyoto University of Foreign Studies.
- ↑ Beasley, p. 335.
- ↑ Beaseley, p. 338.
- ↑ a b et c Beasley, p. 336.
- ↑ Beasley, p. 331
- ↑ a et b Beasley, p. 333.
- ↑ Beasley, p. 332.
- ↑ Beasley, p. 337.
- ↑ Eric Dunning et al., Sport: Critical Concepts in Sociology, 2003, p. 189.
Voir aussi
Bibliographie
- William G. Beasley, Select Documents on Japanese Foreign Policy, 1853-1868, Londres , Oxford University Press, 1955. Réimpression RoutledgeCurzon, Londres, 2001 (ISBN 0-19-713508-0 et 978-0-19-713508-2) (toile).
- Eric Dunning et Dominic Malcolm Sport: Critical Concepts in Sociology, Londres, Taylor & Francis, 2003 (ISBN 0-415-26294-1).
- Louis-Frédéric Nussbaum et Käthe Roth, Japan Encyclopedia, Cambridge, Harvard University Press, 2005 (ISBN 0-674-01753-6 et 978-0-674-01753-5) (OCLC 58053128).
Articles connexes
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