Jimmy SomervilleJimmy Somerville
James Somerville, dit Jimmy Somerville, est un auteur-compositeur-interprète écossais, né le à Glasgow. Il est connu dans les années 1980 avec les groupes new wave Bronski Beat et The Communards avant d'entamer une carrière solo. Ponctuellement, il est aussi acteur. Il dispose d'une bonne agilité vocale et d'une maîtrise rare de sa voix naturelle. Sa tessiture lui permet ainsi de chanter des notes en voix de tête mais aussi de poitrine (voix mixte) dans les partitions de sopranistes, à l'instar de Forbidden Fruit et surtout Never No More au grain bluesy. La musicalité de ses interprétations lui permet de chanter dans tous les registres : It Ain't Necessarily So de George Gershwin, Comment te dire adieu écrite par Serge Gainsbourg (et popularisée par Françoise Hardy), To Love Somebody des Bee Gees ou encore Sentimental Journey des Platters. BiographieJeunesseJames William Somerville naît le à Glasgow où il a grandi. Il est doté d'une voix de haute-contre s'apparentant à la tessiture d'un ténor aigu dans la dénomination moderne. Homosexuel et militant d'Act Up New York[1], il s'affirme comme un homme de gauche qui milite pour la défense des droits de l'homme. Carrière musicaleLes débuts avec Bronski BeatEn 1983, il cofonde le groupe Bronski Beat qui engrange les hits dans les classements britanniques de meilleures ventes. Le plus gros succès de Bronski Beat est Smalltown Boy, qui dénonce la persécution d'un jeune homosexuel dans une ville de province. Le titre Why? sorti en 1984 est choisi pour une publicité pour la Peugeot 205 en [2]. The CommunardsEn 1985, Jimmy Somerville quitte Bronski Beat et fonde The Communards avec Richard Coles, un pianiste de formation classique et premier prix de Conservatoire. Plusieurs de leurs enregistrements sont des succès commerciaux, dont une reprise de Don't Leave Me This Way, un morceau composé par Kenneth Gamble, Leon Huff et Cary Gilbert pour Harold Melvin & the Blue Notes, qui reste quatre semaines numéro un dans les charts et devient la plus grosse vente de 45 tours au Royaume-Uni en 1986. Elton John dira : « Techniquement et musicalement, c'est le meilleur groupe actuel avec Dire Straits ». Il participe également aux chœurs dans la version des Fine Young Cannibals de Suspicious Minds, qui est classée dans le top 10 du Royaume-Uni. La transition vers une carrière soloThe Communards se séparent en 1988 et Jimmy Somerville se lance en solo. Il a un certain succès entre 1989 et 1991 et chante également sur le second projet Band Aid à la fin de 1989. Mais après la sortie d'un dernier titre Run from Love (une reprise de ce qui aurait dû être le dernier single de Bronski Beat, jamais sorti en raison de son départ du groupe), Jimmy Somerville quitte le devant de la scène et n'enregistre pas pendant plusieurs années. Il revient en 1995 avec un album Dare to Love[3], puis un autre intitulé Manage the Damage[4] qui sort en 1999 et Root Beer paru un an plus tard (ce dernier n'étant qu'une compilation de remixes et de faces B de titres de l'album précédent). Son quatrième album solo Home Again, orienté vers la musique de danse, sort en 2004. Entretemps, il a collaboré en 1997 avec le groupe Sparks de Ron et Russell Mael pour leur album Plagiarism, en chantant une reprise de leur tube de 1979 The Number One Song in Heaven (en). Les années acoustiques et électroniquesEn 2009 paraît un album acoustique, Suddenly Last Summer[5], uniquement constitué de reprises, enregistré durant l'été 2006 en Australie avec Andrew Worboys[6]. Cet album est publié sur CD en 2010. Bright Thing EP[7] sort le 2010 en téléchargement uniquement et seulement pour la France, la Belgique et le Luxembourg. Les quatre titres, très orientés vers la musique de danse, ont été produits par Jimmy Somerville et John Winfield (déjà producteur de deux titres de Home Again en 2004). La promotion est assurée sur les radios par le titre Overload[8] remixé par Felix Gauder. Retours et nouveaux projetsEn 2011, il collabore avec le duo électro Scratch Massive sur leur album Nuit de Rêve où il interprète la chanson Take Me There. Un deuxième EP, Momentum EP[9], sort cette même année, suivi d'un troisième, Solent EP[10], en 2012. Les trois EP proposent donc 14 nouveaux titres et 9 remixes, soit l'équivalent d'un nouvel album et des singles qui l'accompagnent. En 2015, il sort l'album Homage[11] : 12 chansons écrites et composées en hommage au disco. Puis en 2016, Club Homage qui regroupe les versions longues et quelques remixes de titres extraits de l'album. On y trouve notamment des remixes de Tom Moulton et de Robbie Leslie, deux célèbres DJ américains des années 1970. La même année, sort aussi Live and Acoustic at Stella Polaris qui reprend la prestation faite en 2015 au Stella Polaris Festival près de Copenhague. Jimmy, accompagné de ses choristes Gillian Wisdom et Matthew David, propose entre autres des versions réorchestrées de titres emblématiques de sa carrière (You Make Me Feel (Mighty Real), Why?, To Love Somebody, For a Friend, Smalltown Boy et Don't Leave Me This Way). En 2019, Jimmy Somerville a réalisé un mash-up intrigant mêlant "I Feel Love" de Donna Summer et "Highway to Hell" d'AC/DC. Cette relecture atypique divise les avis, mais elle est captivante[12]. Carrière cinématographiqueJimmy Somerville a également poursuivi une carrière d'acteur, apparaissant dans le film Orlando réalisé par Sally Potter d'après le roman de Virginia Woolf, dans le film Looking for Langston[13] d'Isaac Julien en 1989 et dans la série de science-fiction Lexx, épisode Girltown. DiscographieBronski Beat
The Communards
Solo
Compilations
FilmographieCinéma
Séries télévisées
Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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