Jimena de la Frontera se situe au nord de la vaste comarque du Campo de Gibraltar, une étendue de plaines fertiles bordées au sud par l'Océan Atlantique et la Mer Méditerranée. Jimena, du fait de sa situation septentrionale, occupe une position charnière entre la zone d'influence de la Baie d'Algésiras et la région montagneuse de la Serranía de Ronda, à l'extrémité sud-occidentale des cordillères pénibétiques. Située en plein cœur du Parc naturel de Los Alcornocales et perchée sur une colline, le Cerro de San Cristóbal, la commune se distingue par la variété des paysages.
Jimena de la Frontera bénéficie d'un climat méditerranéen modéré. L'ensoleillement, de 3000 heures annuelles, contribue au maintien de températures moyennes comprises entre 18 et 20 °C. Cependant, le régime pluviométrique diffère sensiblement du reste du sud de l'Espagne, en raison de la topographie de la région du Détroit de Gibraltar, balayée par des vents d'est et d'ouest apportant une certaine humidité, et, partant, des pluies atteignant en moyenne 900 à 1000 millimètres annuels par m².
Cette spécificité explique l'importance des cours d'eau traversant la commune, cours d'eau qui présentent un débit régulier, contrastant avec les débits discontinus de nombreux fleuves andalous du versant méditerranéen. Deux fleuves arrosent la commune : le Guadiaro, fleuve de la province de Málaga, qui finit son parcours par la province de Cadix, et le Guadarranque, fleuve qui naît à Jimena de la Frontera. La rivière la plus importante reste toutefois le Hozgarganta, qui se jette dans le Guadiaro peu avant son embouchure. Il baigne le centre urbain de Jimena, et se signale par son état sauvage non régulé. La rivière possède une faune et une flore bien conservées, et est par endroits recouverte d'une forêt galerie.
Démographie
Histoire
En a lieu l' affaire de Xiména, lors des guerres de l'Empire[2].
↑Alphonse Grasset, Malaga province française (1811-1812) / Lieutenant Grasset,..., Paris, H. Charles-Lavauzelle, , 607 p., in-8 (lire en ligne), p. 286