Son héroïne éponyme est une journaliste que son métier conduit à faire des reportages dans le monde entier et dans des lieux aussi différents que les ruines atlantes, l'Amazonie ou la planète Mars. C'est selon Patrick Gaumer « une des séries les plus réussies des années 1980 (...), inhabituelle dans le registre parfois sclérosé de la bande dessinée tout public[1] ».
Description
Dans sa critique du troisième épisode de la série, Le Dragon vert, Thierry Groensteen y voit en 1984 une « réussite éclatante » qui « atteste l'ampleur et la fécondité d'un talent encore largement méconnu[2] », un exemple de « la véritable bande dessinée adulte[3] ». Il y loue la capacité de l'auteur à évoquer des problèmes politiques contemporains (guerre civile, trafic de drogue, corruption, malnutrition, etc.) sans tomber dans « les écueils de la complaisance morbide, du didactisme sentencieux, du moralisme à bon marché et de la bonne conscience confortable[2] » ; ainsi Jeannette Pointu tente d'aider certains individus sans prétendre changer le cours général des choses. De plus, l'album offre un personnage féminin convaincant et peu stéréotypé, bien que conforme à la « tradition scoutiste et tintinienne » du héros défendant les opprimés[3].
Chasseurs de Tornades, 2005 (ISBN2-8001-3643-X) Contient les histoires « Chasseurs de tornades » (États-Unis), « Bois d'ébène », « La Reine des sables », « Tambalacoque », « La Mer perdue » (mer d'Aral) et « Erébus » (Antarctique). Publié dans Spirou en 2004-2005.
Christophe Quillien, « Femmes de tête : Jeannette Pointu », dans Elles, grandes aventurières et femmes fatales de la bande dessinée, Huginn & Muninn, (ISBN9782364801851), p. 39.