Jean André Ville est le fils de Jean Baptiste Ville (1871-1927) et de Marie Vernet (1876-1955), tous deux de familles originaires de Mosset dans les Pyrénées-Orientales[5]. Son premier prénom est celui de son parrain et oncle, Jean Ville, le second, celui de son grand-père, André Vernet. André est le prénom d'usage dans la famille, mais dans sa vie professionnelle, il utilisera Jean. Bernard d'Orgeval, un camarade de promotion, écrit dans l'annuaire des anciens élèves de l’ENS 1992 « très discret sur sa vie privée, discrétion marquée par l’emploi du prénom Jean dans sa carrière scientifique et administrative, alors qu’en famille il était André. »[5]
Applications de la théorie des probabilités aux jeux de hasard, d'Émile Borel et Jean Ville (1938)
Notes et références
↑(en) Glenn Shafer, « The education of Jean André Ville », Electronic Journal for History of Probability and Statistics, vol. 5, no 1, , p. 1-50 (lire en ligne), page 5.
↑« Sur la théorie générale des jeux où intervient l'habileté des joueurs » dans Émile Borel et ses collaborateurs, Traité du calcul des probabilités et de ses applications, 2 (1938), p. 105-113. La parenté avec le théorème de von Neumann est par exemple soulignée par (en) Maurice Sion, « On general minimax theorems », Pacific Journal of Mathematics, vol. 8, no 1, , p. 171-176 (lire en ligne).
↑Il est premier admissible, mais cinquième à l'admission. Il devient cacique par suite de la démission des quatre candidats qui le précèdent.Shafer 2009, p. 2.