Jean Solomidès, né Yangos Solomides le à Famagouste (Chypre) et mort le , est un chercheur et biologistefrançais d'origine chypriote, connu pour avoir développé et commercialisé en toute illégalité des médicaments dont l'efficacité n'a pas été prouvée, et condamné à ce titre à plusieurs reprises.
Biographie
Jean Solomidès vient en France faire des études de physique, de chimie, de sciences naturelles.
Il passe une licence de sciences à la Sorbonne et obtient, en 1938, son diplôme de docteur en médecine[Information douteuse].
À la Libération, il est stagiaire au CNRS puis attaché de recherches en 1945.
En 1949, il obtient la citoyenneté française pour faits de résistance[réf. nécessaire].
Attaché de recherches au CNRS, il est détaché à l'Institut Pasteur où il travaille huit ans avant d'en être exclu au moment du premier procès[1].
Dès 1956, il est poursuivi pour exercice illégal de la profession de médecin[2],[3],[4],[5] et condamné l'année d'après[6],[7].
En 1978, il est condamné pour exercice illégal de la médecine pour avoir commercialisé des molécules toxiques et dangereuses[1],[8], dont l'efficacité n'était pas prouvée[9]; et son laboratoire est fermé.
Son fils a également été condamné en 1989 pour exercice illégal de la pharmacie[10],[11],[12],[13],[14].
Ses partisans sont également condamnés en Belgique en 1991[15].
En 2008, un laboratoire clandestin est démantelé[16].
En 2013, plusieurs personnes commercialisant ses produits sont également condamnées[17],[18],[19].
Publications
1952 : Chimiothérapie du cancer considéré comme maladie à virus, Le François, Paris (OCLC1106676223)
↑Jean-Michel Thénard, « Le docteur Jean Solomidès va répondre jeudi du délit d'exercice illégal de sa profession », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Le procès du docteur Solomidès est renvoyé au 24 janvier », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Bertrand Poirot-Delpech, « M. Solomidès n'a pu assister au procès qui lui est intenté; jugement reporté au 31 janvier », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Supplément d'information dans l'affaire Solomidès », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Le tribunal correctionnel inflige une peine de principe au docteur Solomidès », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Comparaissant pour la neuvième fois devant un tribunal M. Jean Solomidès est poursuivi pour exercice illégal de la médecine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Yves Nau, « Toxiques et interdits il y a six mois, les produits Solomidès sont toujours commercialisés en France », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Michel Rouzé, « Les victimes muettes des successeurs de Solomidès », Raison présente, vol. 97, no 1, , p. 141–141 (lire en ligne, consulté le )
↑« Trois inculpations dans l'affaire Solomidès », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Le fils du docteur Solomidès condamné pour exercice illégal de la pharmacie », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )