Jean ReboulJean Reboul
Jean Reboul, né le à Nîmes et mort le dans la même ville, est un poète et homme politique français. BiographieFils d’un serrurier originaire du Bas-Vivarais[1] et de Gabrielle Thibaut, il est placé en pensionnat jusqu'à l'âge de treize ans, puis entre comme clerc chez un avoué. Mais, à la mort de son père, il est contraint de devenir, à quinze ans, boulanger, profession qu'il exercera toute sa vie. En 1815, après le débarquement de Napoléon au Golfe Juan, il s'engage dans les volontaires royaux. Jean Reboul commence d'écrire en 1820 avec une pièce intitulée Le Duel, puis avec une cantate sur la guerre d'Espagne en 1824. En 1828, il est l'auteur du célèbre L’Ange et l’enfant, poème paru dans La Quotidienne et qui lui assure la renommée. Parmi ses autres poésies, Le Dernier Jour fut de celles qui lui assurèrent une place honorable parmi les poètes français. Chateaubriand passa quelques heures à Nîmes et lui rendit visite en le félicitant pour ses travaux (cf. : Mémoires d'outre-tombe Liv.XIV, chap.2). Lamartine, Alexandre Dumas[2],[3] et d'autres célébrités de l’époque comme Andersen vinrent aussi lui rendre visite. Membre de l'Académie du Gard[4], il en est le président en 1835[5]. Ce n'est qu'en 1836 qu'il publie ses Poésies, qu'il dédie à Lamartine. Dans les années 1850, il fait connaissance avec le jeune Antoine Bigot. Il devient également un « ami inséparable » de son homologue protestant Jules Canonge[6], et un proche de Gaston de Flotte. PolitiqueLors des élections législatives de 1848, il fut élu député à l'Assemblée nationale constituante par 51 470 voix. Il vote notamment en faveur de la loi d'exil bannissant la famille d'Orléans. En 1852, le gouvernement impérial voulut lui conférer une décoration. Il répondit qu’il ne croyait pas être « passé à l’état de monument » et la refusa. Jean Reboul, catholique et royaliste, a souvent été opposé à Antoine Bigot, protestant et républicain. DécèsPeu avant sa mort, il accomplit le pèlerinage de Rome. Il meurt le à 11 heures du matin, à l'âge de 68 ans. Le , ses obsèques sont célébrées en grande pompe ; il est inhumé au cimetière Saint-Baudile de Nîmes[7]. PostéritéUne rue de Nîmes, anciennement rue Carreterie, porte son nom. Le musée des beaux-arts de Nîmes possède un buste du poète sculpté par James Pradier, et une statue exécutée par Auguste Bosc trône au bas des escaliers des jardins de la Fontaine, face à celle d'Antoine Bigot.
Œuvres
Notes et références
AnnexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Article connexeLiens externes
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