Jean Petit (barbier chirurgien)

Jean Petit

Biographie

Décès	8 octobre 1643 Villefranche-de-Rouergue
Nom dans la langue maternelle	Joan Petit
Activité	Barbier chirurgien
Période d'activité	XVII^e siècle

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Jean Petit (de son vrai nom Joan Petit en occitan, sa langue), né à Montpezat-de-Quercy (Tarn-et-Garonne), est un barbier-chirurgien à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) au XVII^e siècle.

Il est, en 1643, l'un des deux chefs de file de la révolte des croquants du Bas-Rouergue.

Biographie

Le 2 juin 1643, il entre dans Villefranche-de-Rouergue, où réside François de Noailles, sénéchal du Rouergue, à la tête d'un millier de croquants.

Capturé par les troupes royales, il est roué en place publique le 8 octobre 1643. De là, probablement, la chanson Jean Petit qui danse[1].

Après son exécution, son corps est exposé, ses biens confisqués et sa maison rasée en guise d’exemple.

Il est alors convenu que sa tête doit demeurer là trois années, avec interdiction formelle d'y toucher sous peine de mort. Néanmoins quelques semaines après, son corps est subtilisé et secrètement enseveli.

Postérité

La Place Jean Petit à Villefranche-de-Rouergue occupe aujourd'hui l'ancien emplacement de sa maison détruite en 1643[2].

La mémoire du supplice de Jean Petit est conservée dans la chanson populaire Jean Petit qui danse[3], [4].

Références

1. Analyse proposée par Thibaut Plantevin
2. « Villefranche-de-Rouergue. 370 ans après, Jean Petit danse toujours », sur ladepeche.fr, 25 décembre 2012 (consulté le 19 août 2021)
3. « Connaissez-vous "Jean Petit qui danse" ? », sur France Culture (consulté le 14 octobre 2021)
4. « Jean Petit, le dernier des croquants : épisode • 4/10 du podcast La voix des invisibles », sur France Culture (consulté le 13 juillet 2024)