Il sert alors au 4e régiment étranger puis au début des années 1930 dans les goums marocains où il acquiert une bonne connaissance des affaires musulmanes[2].
En 1943, alors qu'il dirige le 3e bureau (bureau des opérations) de la 1re Armée, il prépare les débarquements de l'île d'Elbe et de Provence. Il devient ensuite chef d'état-major de la 5e division blindée[2].
À la suite du putsch des généraux le 21 avril 1961, il rejoint l'Algérie pour y exercer également les fonctions de commandant en chef à partir du 22 avril 1961[2].
En désaccord avec la manière dont la répression est conduite à l'issue du putsch, mais également opposé à la politique de rupture menée avec l'Algérie comme à l'égard de l'OTAN, il démissionne le [2].
↑ abcdefghijk et l« Décès du général Olié » par le général Hervé Gobilliard dans La Koumia : Bulletin de l'Association des anciens des goums marocains et des affaires indigènes en France, n° 168, 2e trimestre 2003, pp. 25-28 (→ lire en ligne)
↑L'ESMIA de Coëtquidan a existé de 1947 à 1961, date à laquelle, elle se subdivise en deux écoles distinctes maintenues à Coëtquidan : l'ESM (École spéciale militaire) qui reprend son rôle d'avant-guerre et la nouvelle EMIA (École Militaire Interarmes).
↑« M. le général d'armée Olié (Jean) est nommé chef d’état-major général de la défense nationale à compter du 1er mars 1961. », décret du 15 février 1961 portant affectation d'un officier général de l'armée de terre, journal officiel du 16 octobre 1961, p. 1747
↑« Alors que les premiers dirigeants de la IVe République avaient laissé péricliter l'état-major général de la défense nationale jusqu'à finalement le supprimer, la Ve République à ses débuts renforce cet état-major et l'installe en position centrale. Son chef devient à la fois « conseiller militaire du gouvernement » et « plus haute autorité militaire nationale ». Confié au général d'armée Paul Ély, le poste surclasse sans conteste celui du chef d'état-major général des années, dévolu au général d'armée Gaston Lavaud, qui dépend lui directement du ministre éponyme. [...]Plus que jamais, c'est le chef d'état-major général de la défense nationale qui est la plus haute autorité militaire, sous l'autorité directe du Premier ministre. Un mois avant la grande réforme du 5 avril [1961], le général d'armée Jean Olié a succédé au général Ely. [...] Mais la position exceptionnelle du nouveau chef d'état-major général de la défense nationale est menacée, en particulier parce qu'elle est perçue par le ministre des Armées comme faisant obstacle à son autorité. Le dénouement du conflit algérien va être l'occasion de rebattre les cartes. Deux semaines après la grande réforme du 5 avril 1961, le coup de force redouté depuis des mois se produit à Alger. À l'issue, la loyauté de l'état-major général de la défense nationale est mise en cause. Bien que le général Olié soit au-dessus de tout soupçon et que les enquêtes déclenchées n'aboutissent à rien, l'état-major est déstabilisé. Son chef remet d'ailleurs sa démission fin juillet, qui est officialisée à l'issue de l'été. Des raisons de santé sont mises en avant par le général Olié, mais fondamentalement celui-ci est non seulement en désaccord avec la manière dont la répression est conduite à l'issue du putsch, mais également opposé à la politique de rupture menée avec l'Algérie comme à l'égard de l'OTAN. Son adjoint, le général de corps aérien André Puget, lui succède à la mi-novembre, un choix qui témoigne de la volonté du gouvernement de réduire l'importance du poste. Le chef d'état-major général de la défense nationale perd ainsi son titre de la « plus haute autorité militaire ». », Défendre la France - L'héritage de De Gaulle à la lumière des enjeux actuels, Nouveau Monde Editions, 2020, pp. 30-33
↑« Chronologie événements 1961 », dans Mémorial de notre temps, vol. V - 1961-1962-1963, Paris Match éditions Pierre Charron, , 625 p., p. 14-19 Chef d'état-major général de la défense nationale selon cet ouvrage
Képi blanc et Division histoire et patrimoine de la Légion étrangère.
« Mort du général Jean Olié », nécrologie parue dans Le Monde du , [lire en ligne].
Bibliographie
« Décès du général Olié » par le général Hervé Gobilliard dans La Koumia : Bulletin de l'Association des anciens des goums marocains et des affaires indigènes en France, n° 168, 2e trimestre 2003, pp. 25-28 (→ lire en ligne)
Maurice Faivre, Le général d'armée Jean Olié de 1924 à 1962, Guerres mondiales et conflits contemporains, 215, 107-117, (→ lire en ligne)
Liens externes
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