Jean Martin Thoulouse
Jean Martin Thoulouse, né le à Chandolas (Ardèche), mort le à Smolensk (Russie), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire. BiographieJean Martin Thoulouse naît le 14 novembre 1765 à Chandolas, dans le Vivarais[1]. Il est le fils de Paul Thoulouze, notaire royal, et de son épouse, Thérèse Berard. Son frère aîné est Jean-Joseph Thoulouze, avocat et député de la Convention. États de serviceIl entre en service le , comme soldat au 10e régiment d’infanterie, il devient caporal le , et sergent le 1er juin suivant. Il fait les campagnes de 1792, à l’armée des Alpes. En 1793, lors du siège de Toulon, il est l’un des premiers à entrer dans la redoute anglaise, connue sous le nom de « petit Gibraltar », et il est nommé sous-lieutenant le . De l’an II à l’an V, il fait partie de l’armée d'Italie, et il y devient capitaine en second des canonniers de la 19e demi-brigade d’infanterie le . En l’an VI, il s’embarque à Toulon pour la campagne d'Égypte, et il passe capitaine le , dans la 69e demi-brigade d’infanterie. Il est blessé d’un coup de feu à la tête le , au siège de Saint-Jean-d'Acre. Dans une sortie que font les Turcs, il conserve le poste qui lui a été confié, et, quoique cerné de toutes parts et ayant perdu les deux tiers de son effectif, il force l’ennemi à se retirer. Le , à la bataille d’Aboukir, il entre un des premiers dans la redoute, va droit aux pièces, et aidé par les sous-officiers canonniers de la demi-brigade qu’il commande, il tourne les pièces contre les Turcs, et par un feu bien dirigé, il contribue puissamment à leur entière déroute. De retour en France, il obtient le commandement d’une compagnie de grenadiers le , et fait partie ensuite de l’armée des côtes de l'Océan pendant les ans XII et XIII. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le , et à l’inspection générale de l’an XIII, le maréchal Ney le propose pour le grade de chef de bataillon.. En 1805, il fait la campagne d’Autriche, et le , il commande la compagnie de grenadiers qui forme la tête de colonne à la bataille d'Elchingen. Il tue deux Autrichiens de sa main, et fait six prisonniers dont un officier, et quoique blessé d’un coup de feu à la cuisse droite, il se tient constamment en avant de sa compagnie. Le , il concourt avec le capitaine Antoine Thirion à la soumission de la garnison de Scharnitz. Il reçoit son brevet de chef de bataillon le , au 33e régiment d’infanterie de ligne, et il se distingue à la tête de son régiment le à la bataille d'Iéna, ainsi que le , à celle Eylau, où quoique blessé d’un coup de feu, il soutient avec son bataillon plusieurs charges d’infanterie et de cavalerie. En 1809, il prend part à la campagne d’Autriche, et le , à la bataille de Wagram il est blessé à la jambe droite et à la cuisse gauche. Le , il est nommé par l’Empereur, colonel du 12e régiment d’infanterie de ligne, sur le champ de bataille. Il est créé baron de l’Empire le Appelé pour participer à la campagne de Russie, il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le , et il est grièvement blessé le suivant, lors de la Bataille de Valoutino. Il meurt de ses blessures deux jours plus tard à Smolensk. Dotation
Armoiries
Sources
Notes et références
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