« Le Comité de salut public annonce Léchelle comme réunissant l'audace et les talents nécessaires pour terminer cette trop longue et trop cruelle guerre ; mais voici sans exagération le témoignage que lui doivent ceux qui l'ont connu et apprécié. Il était le plus lâche des soldats, le plus mauvais des officiers et le plus ignorant des chefs qu'on eût jamais vus. Il ne connaissait pas la carte, savait à peine écrire son nom et ne s'était pas une seule fois approché à la portée du canon des rebelles ; en un mot, rien ne pouvait être comparé à sa poltronnerie et à son ineptie, que son arrogance, sa brutalité et son entêtement[3]. »
Pierre Gréau, La bataille d'Entrammes : 26 octobre 1793, Nantes/Laval, éditions Siloë, , 140 p. (ISBN978-2-84231-413-2)
Pierre Gréau, La Virée de Galerne, Cholet, éditions Pays & Terroirs, (ISBN978-2-7516-0286-3)
Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 110
↑Suppression de la phrase : commandant en chef de l'Armée des côtes de Brest durant la période s'étendant du 6 octobre au 27 octobre 1793 qui ne colle pas chronologiquement avec la suite ni avec la page concernée
↑Selon Pierre Gréau, Kléber lui-même n'était pas exempt de tous reproches : Pour avoir tardé à exécuter les ordres de Léchelle, il porte une part de responsabilité dans la défaite d'Entrammes.