Issu d'un milieu modeste, Jean Jacquart est né rue Ferdinand-Duval[N 1] (ancienne rue aux Juifs) dans le IVe arrondissement[2] et a grandi dans ce quartier de Paris où, à l'époque, artisans et ouvriers étaient encore nombreux. Il fait de solides études. Après la Communale, il mène des études classiques aux lycées Charlemagne, Chaptal et Turgot[3].
Jean Jacquart est resté discret sur ses sentiments religieux. Converti à l'adolescence, il devient enfant de chœur du chanoine Louis Brochard[N 2], curé de l'église Saint-Gervais[4].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il passe des vacances au sud de Paris, à Morangis, dans les campagnes du Hurepoix. De là naquit sa passion pour la campagne au point d'en faire ultérieurement son objet d'étude[3].
Paris et l'Île-de-France au temps des paysans (XVIe – XVIIe siècle), Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Réimpressions » (no 5), , 398 p. (ISBN9782859441814, lire en ligne).
en collaboration La terre et les paysans en France et en Grande-Bretagne du début du XVIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, Paris, A. Colin, 1999.
Journal. Carnets de jeunesse. Juin 1944/septembre 1966. Paris, Editions du Comité des travaux historiques et scientifiques. Hors collection, 2021. 654 pages. Introduction écrite par Philippe Hamon, Sylvie Le Clech, Nicole et Jean-Loup Lemaître, Claude Michaud.
↑Le chanoine Louis Brochard était un érudit, membre de la Société d'histoire ecclésiastique de la France, auteur de plusieurs travaux savants, notamment sur l'église et la paroisse de Saint-Gervais.
[1999] Nicole Lemaître, « In Memoriam Jean Jacquart », Histoire & Sociétés rurales, Caen, Association d'histoire des sociétés rurales, no 11, 1er semestre 1999, p. 147-152 (ISSN1254-728x, lire en ligne, consulté le ).