« Conteur en langue d'oc d'inspiration nîmoise », il signe Bérangé (1942) et Bolino (1943), l'histoire de deux « taffataïres », puis Li castagno blanquetto (1944) et Lou mariaje de Justineto (1945)[2]. Il procure en 1941 des Considérations sur les idiomes locaux et lecture d'une carte en langue d'oc[2]. Il donne en 1945 une communication sur Antoine Bigot à l'Académie de Nîmes, en 1947 à propos d'une poésie occitane[2], enfin en 1950 au sujet de la poétesse Dono Andriano[6].
Philosophie
En 1934, il soutient et publie sa thèse, qui porte sur la philosophie esthétique de Schelling[1], qui selon Pascal David« passe [...] sous silence le fait que la Philosophie de l'art se refuse expressément à être une esthétique »[7]. La même année, il publie aussi sa thèse complémentaire portant sur L'Esthétique de Schelling et L'Allemagne de Madame de Staël, où il s'attache à démontrer que l'autrice est largement « rebutée » par le transcendantalisme du penseur[8].
Il est surtout l'auteur de diverses traductions, dont la réception est mitigée. Celle de la Critique de la raison pratique (1944) est « plutôt à éviter » selon François-Xavier Chenet[9]. Quant à sa version du Précis de l'encyclopédie des sciences philosophiques (1952), bien que jugée « fort élégante » par Thibaut Gress, « elle commettait de nombreuses erreurs qui la rendaient presque inutilisable », selon le même[10].
Protestantisme
En , il est avec Louis Lacroix à l'initiative d'un cycle de conférences publiques sur l'histoire du protestantisme dans le Gard — qui donnera en 1977 naissance à la Société d'histoire du protestantisme de Nîmes et du Gard[11]. La même année, il signe deux articles traitant du rapport de Germaine de Staël avec le protestantisme[12].
↑Paul Blanc, En compagnie du félibre Laforêt, Nîmes, La Tour Magne, 1980, p. 106-107 (BNF34640634).
↑Pascal David, « Schelling : construction de l'art et récusation de l'esthétique », Revue de métaphysique et de morale, vol. 2, no 34, , p. 29-41 (DOI10.3917/rmm.022.0029).
↑Pierre Dubé, Bibliographie de la critique sur Madame de Staël (1789-1994), Genève, Droz, coll. « Histoire des idées et critique littéraire », 1998, p. 179-180 (ISBN2-600-00248-0).
Annexes
Bibliographie
« Gibelin (Jean) », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF33021783), p. 74-75.