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Jean Charmasson, né le à Bagnols-sur-Cèze (Gard) et mort le à Saint-Paul-les-Fonts (Gard)[1], est un archéologue français, inventeur de l'oppidum Saint-Vincent de Gaujac[2], président de la SECABR[3] (Société d’Études des Civilisations Antiques Bas-Rhodaniennes, émanation de la Société Bagnolaise de recherche archéologique dont il est un des cofondateurs en 1960) de 1977 à 2000, fondateur de la revue Rhodanie en 1982[4].
Formation et carrière professionnelle
En 1946, il est admis à l’École Normale de Garçons de Nîmes. Après son service militaire, il débute sa vie active comme instituteur à Saint-Laurent-de-Carnols, puis Bagnols-sur-Cèze.
En 1960, il reprend des études à la Faculté des Lettres de Montpellier. Il obtient une Licence de Lettres Modernes. Reçu au CAPES, il est affecté successivement à Chalon-sur-Saône, Nîmes, puis Bagnols-sur-Cèze (collège du Bordelet) où il exerce jusqu’à son départ à la retraite en 1990.
Pendant ses études universitaires, il s'initie à l'archéologie. Il fréquente assidûment l’Institut d’Archéologie (logé à la Faculté des Lettres de Montpellier) et suit les cours d'histoire de l'art antique dispensés par Hubert Gallet de Santerre, professeur puis doyen de la Faculté des Lettres de Montpellier et Directeur des Antiquités historiques du Languedoc-Roussillon, lequel donne une forte impulsion à l’archéologie régionale. Titulaire de deux certificats d'études supérieures, Histoire de l’art antique et Archéologie préhistorique (cours du préhistorien Camille Hugues), il effectue plusieurs stages de fouilles archéologiques, à l’oppidum d’Ensérune (Hérault) ainsi qu’à Empúries (Espagne).
À partir de 1970, il réside à Saint-Paul-les-Fonts, dont il est maire de 1970 à 1977. Il consacre tout son temps libre à l’archéologie. À la retraite, il s'intéresse à l'histoire de Bagnols-Sur-Cèze, fréquentant ses Archives municipales et les Archives départementales du Gard. Il publie le résultat de ses recherches dans la revue Rhodanie.
Travaux en archéologie
En tant qu’archéologue son champ d’action concerne le Gard rhodanien[5], d’abord l’oppidum de Lombren (Vénéjan) de 1962 à 1965 [6], où sa découverte d'une lampe à huile du IIIe siècle établit une présence juive à cet endroit[7]. Enfin l’oppidum Saint-Vincent à Gaujac[8] qu'il sauve des destructions opérées par une carrière de pierre[9], et dont il dirige les fouilles de 1963 à 1988[10]. C’est au cours des fouilles de 1974 notamment que sont découverts les thermes romains de Gaujac[11]. Les dernières fouilles dont il a la charge se déroulent en 2006[12]. Il effectue de nombreux sondages archéologiques à Bagnols-sur-Cèze (chapelle des Pénitents en 1965, quartier de l’Ancize en 1969, plateau des Masses en 1977), à Saint-Laurent-de-Carnols en 1967, à Laudun-L’Ardoise (Camp de César en 1972-1974)[13]. Il opère également des fouilles de sauvetage à Uzès (Parc du Duché en 1969)[14], à Laudun-L’Ardoise (nécropole à incinération et habitat gallo-romains au lieu-dit La Brèche en 1975) ainsi qu’à Sabran (nécropole gallo-romaine au lieu-dit Carmes en 1977)[15].
En 1970, il participe activement à la création d’un dépôt de fouilles à la Maison Jourdan (actuel musée Léon-Alègre), avenue Paul-Langevin, à Bagnols-sur-Cèze et, en 1983, à la création d’un musée d’archéologie[16] dans les salles du rez-de-chaussée, dans lesquelles est exposé le matériel le plus remarquable découvert lors des fouilles pratiquées dans la région. Il assure la gestion scientifique du dépôt de fouilles jusqu’en 1986. Ce dépôt est fermé et le matériel archéologique, qui y était entreposé, transporté à Nîmes.
Publications
Son apport à l’archéologie du Gard rhodanien est incontestable. En témoignent les nombreux articles qu’il publie dans diverses revues: Cahiers rhodaniens, Cahiers ligures de Préhistoire et d’archéologie, Archeologia, Revue d’Études ligures, Revue Archéologique de la Narbonnaise … et, bien sûr, Rhodanie[17].
Sa bibliographie archéologique est lisible sur le site archeophile[18] et sa bibliographie complète sur le site de la SECABR.
Il est l’auteur de plusieurs monographies dont quatre sur l’oppidum de Gaujac prenant en compte l’évolution des fouilles:
Dans la vallée du Rhône antique : un site prestigieux Le Camp de César, Les éditions de la Sabranenque-Carmes-Sabran, Collection Chamois n° 2, 39 p., 1977.
Gaujac (Gard), l’oppidum de Saint-Vincent, les habitats ligure et gaulois, romain et barbare, Imprimerie Chastanier S. A., Nîmes, 47 p., sans date.
↑Provost et alii, Carte archéologique de la Gaule (30/2 GARD), Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , 399 p. (ISBN2-87754-065-0), p. 21,22
↑Provost et alii, Carte archéologique de la Gaule, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, , 865 p. (ISBN2-87754-066-9), p. 725-726
↑Roure, Séjalon, Bovagne, Girard et Boissinot, « La question des sanctuaires urbains en Celtique méditerranéenne au cours de l'âge du Fer », AFEAF, , p. 34,44 (lire en ligne [PDF])
↑Alix et Canillos, « Présentation de la zone d’étude Tave-Cèze (Gard) », ARCHAEDYN, , p. 4, 29 (HALhalshs-03137677, lire en ligne [PDF])
↑Bouet, Charmasson et Roth Congès, Les agglomérations secondaires en Languedoc-Roussillon, Lattes, J.-L. Fiches, (ISBN2-912369-01-0, ⟨halshs-00005116⟩), p. 741-754
↑Agusta-Boularot, « Le « temple d’Apollon » et l’oppidum Saint-Vincent à Gaujac. Reprise des fouilles. Juin 2019. », SECABR, (lire en ligne [PDF])
↑Provost et alii, Carte archéologique de la Gaule, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, , 865 p. (ISBN2-87754-066-9), p. 417, 425b
↑Provost et alii, Carte archéologique de la Gaule, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, , 865 p. (ISBN2-87754-066-9), p. 714b, 715b,716,717,722
↑Provost et alii, Carte archéologique de la Gaule, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, , 865 p. (ISBN2-87754-066-9), p. 549