Il devient, en 1945, membre de l'École française d'Athènes, dont il est ensuite secrétaire général. Il se consacre alors à l'exploration archéologique de Délos. Il soutient sa thèse de doctorat d'État ès-lettres sur Délos primitive et archaïque en 1956 à la Sorbonne.
Il est nommé professeur à la faculté des lettres de Montpellier en 1958 ; il en est le doyen de 1966 à 1967. Il prend à cette époque la responsabilité des fouilles du site d'Ensérune, où il continue l'œuvre de Jean Jannoray[4] et de l'abbé Joseph Giry. Il est aussi directeur de la circonscription des antiquités historiques et mène également des fouilles à Kerkouane en Tunisie. Il est l'un des fondateurs de la Revue archéologique de Narbonnaise, dont il a été longtemps directeur.
Il est nommé recteur de l'académie de Dijon fin 1967, avant de revenir à Montpellier en 1973 jusqu'à sa retraite en 1984.
Délos primitive et archaïque (coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome », 192), Paris, E. de Boccard, 1958, 360 p.-XXXVI p. de pl., cartes et plans (thèse principale)[6].
Exploration archéologique de Délos faite par l'École française d'Athènes.... 24 : La terrasse des lions, le Létoon et le monument de granit à Délos : publication topographique et architecturale, Paris, E. de Boccard, 1959, 126 p., LXXV pl. (thèse complémentaire).
Ensérune (coll. « Petites notes sur les grands édifices », 13), Paris, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, 1978, 63 p., ill. (ISBN2-85822-007-7)
Ensérune : les silos de la terrasse est (coll. « Supplément à "Gallia" », 39), Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1980, 64 p.-XLII p. de pl. (ISBN2-222-02555-9)
↑Hubert Brin, « Les associations familiales: », dans Comprendre la famille 7, Presses de l'Université du Québec, , 7–28 p. (lire en ligne)
↑ a et bChristian Llinas, « In memoriam : Hubert Gallet de Santerre (1915-1991) », Revue archéologique de Narbonnaise, vol. 23, no 1, , p. 9–9 (lire en ligne, consulté le )