Proche de la société des idéologues, il est au nombre des personnalités créditées par Saint-Simon[3], pour avoir contribué à l’élaboration du saint-simonisme, mis, avec son confrère Charles Bougon et l’historien Conrad Engelbert Oelsner au nombre des trois personnes[4],[5], d’où lui viennent « une grande partie des idées[6] » qu’il a produites « pendant le cours de la longue carrière » qu’il a entreprise[7]. C’est sous son influence qu’il a suivi les cours de physique de l’École polytechnique. Saint-Simon l’a d’ailleurs aidé financièrement dans la publication de son grand œuvre, le Cours d’études médicales en 5 volumes, publié en 1803[8].
↑(en) Anthony Pagden, The Languages of Political Theory in Early-Modern Europe, Cambridge, Cambridge University Press, , 360 p. (ISBN978-0-52138-666-1, lire en ligne), p. 333.
↑Saint-Simon lui attribue la conception de la science associant l’anatomie de Vicq d’Azyr, la physiologie de Bichat, la psychologie de Cabanis et l’histoire philosophique de Condorcet.
↑Œuvres de Claude Henri de Saint-Simon, Paris, Anthropos, 1966 ; Genève, Slatkine, 1978, V, 24.
↑Keith Taylor, Henri Saint-Simon, (1760-1825) : Selected Writings on Science, Industry and Social Organisation, New York, Routledge, , 310 p. (ISBN978-1-00015-584-6, lire en ligne), p. 428.
Publications
Articles
« Méthode du Dr Helmerich pour guérir la gale en deux jours », 1822.
« Réflexions et observations sur la médecine pneumatique et sur les principaux moyens de traiter les affections chroniques de poitrine », Recueil de la Société de médecine de Paris, an ix, no 54.
Ouvrages
Cours d’études médicales, ou exposition de la structure de l’homme, Paris, chez Dupraz-Letellier, 1803, 3 tomes en 5 vol. in-8°.