Très jeune, il montre de grandes dispositions pour la musique. De 1933 à 1937, il suit des études de piano et d'orgue à la Maîtrise Saint-Evode, il accède au niveau de concertiste et il envisage d'en faire son métier.
En parallèle, dès l'âge de neuf ans, il s'initie à la peinture. Jean Bréant disciple de l'école de Rouen est fasciné par la peinture post-impressionniste, pour lui la sensation prime sur la représentation.
1960
Galerie Prigent - Rouen «Carnaval» de Gabory.
1961
Galerie Longuemare - Dieppe.
Galerie du VIème - Paris (groupe) «Miroir de la mer».
Salon des Artistes Normands - Rouen (Prix de la Société).
1962
Galerie Espace - Paris «les arbres, la forêt».
Galerie Prigent - Rouen.
Salon des Artistes Normands - Rouen (toile abstraite).
1963
Maîtres français des XIXe et XXe - Semaines françaises - Zurich.
Galerie Arts et Culture - Genève. Salon d'automne - Paris.
Abbaye des Bénédictins de Ligugé - Cartons pour émaux.
1964
Galerie Steif - New York «Peintres de Paris».
Galerie Hamon - Le Havre «L'envol», les oiseaux marins.
Galerie du Petit Palais - Genève.
1965 Galerie Zu Predigërn - Zurich (groupe).
Hôtel de ville de Rouen (les 4 éléments).
Galerie Hamon - Le Havre.
Galerie Numéro - Florence (groupe).
1982
Centre culturel de Mesnil-Esnard - « Musiques ».
Salon de Rouen -Musée des beaux-arts.
Galerie Tuffier - Les Andelys «Jardins de rêve».
Galerie Drouant - Paris.
1983
Galerie Kunstuben - Küsnacht « La musique ».
Galerie Drouant -Paris. Récital de piano à Oissel.
1985
Galerie La Palette d'Or - Rouen «Hommage à Jean Bréant ».
Salon de Rouen - Musée des beaux-arts - «Hommage à Jean Bréant».
1986
Hommage de la ville de Rouen au peintre disparu.
Musée des beaux-arts - « Œuvres secrètes de Jean Bréant ».
1988
Galerie Robert Tuffier, Les Andelys - « Soixante-dix toiles, gouaches et aquarelles de Jean Bréant »[1].
2014
Exposition "Les cathédrales de Jean Bréant" Du au , Cathédrale Notre-Dame de Rouen. Transept du portail des libraires
Citations
"Telles sont ces œuvres, pour la plupart inédites, conservées par Jean Bréant à l'abri de ses cartons (comme Corot cachait dans ses armoires les plus audacieuses de ses peintures). Si d'autres œuvres, d'abord plus facile, parfois, le remplissaient d'insatisfaction, il savait ses plus proches confidents me l'ont confirmé que dans « l'arrière-pays » s'étendait un jardin secret et que des peintures s'y trouveraient, comme de beaux fruits suspendus à l'arbre indifférent du récit."
François Bergot, Conservateur en chef des Musées de France, Conservateur des Musées de Rouen.
"En même temps se précise une attirance vers la peinture, puisqu'avec Gaston Sébire, condisciple juvénile (lié à lui depuis lors par une amitié profonde) il aborde avec enthousiasme, la quête des paysages normands traduits en un fauvisme spontané. Bien sûr, il y a pour ces jeunes rouennais, la fascination de l'influente souche post-impressionniste, créatrice d'avatars multiples avec l'exemple des peintres de la seconde génération : Louvrier, Pinchon, Le Trividic, Duhamel, et aussi Léonard Bordes. Jean Bréant, après avoir sacrifié, par tentation du pastiche à l'ambiance omniprésente de l’École de Rouen a très vite, forte personnalité aidant, cerné les contours de sa saga personnelle. "
"Cet artiste inspiré par la mer, les oiseaux, par les cathédrales, les jardins de rêve et les paysages d'eau, aboutit à une abstraction intimiste parfaitement équilibrée dans une sorte de lyrisme contenu."
"La peinture doit être méditée. Je consacre la moitié de mon temps à des recherches. Un tableau, c'est fait pour se retrouver tout seul et raconter celui qui créé. Vous savez, il faut se méfier de toute cette littérature que l'on met autour des peintres. En fin de compte, nous fabriquons des objets autonomes, c'est tout."