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Jean Boyer (football) Pour les articles homonymes, voir Jean Boyer et Boyer.   Cet article est une ébauche concernant un footballeur français. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Jean Boyer est un footballeur français né le [1] à Vitry-sur-Seine et mort le à Paris 17e[2]. Il jouait au poste d'attaquant. BiographieCarrière en club Ce Parisien effectue la première partie de sa carrière dans la capitale en défendant notamment les couleurs CASG Paris, club avec lequel il remporte la Coupe de France 1919 ; il n'a alors que 18 ans. International dès 1920, il joue en 1921-1922 pour la VGA Médoc, revient au CASG en 1922-1923, mais termine la saison à Choisy-le-Roi. En 1923, lorsque l'Olympique de Marseille envoie un émissaire, un jeune négociant nommé Pierre Robin, à Paris pour recruter le milieu de terrain Édouard Crut, ce dernier lui suggère de recruter l'attaquant international[3]. En échange d'un emploi comme courtier en légumes secs pour un salaire de 1 100 F mensuels, un emploi de complaisance pour les défenseurs de l'amateurisme, Jean Boyer devient le premier international français de l'OM[4]. Dès sa première saison avec l'Olympique de Marseille, Jean Boyer soulève la Coupe de France lors d'une édition qu'il marque par un but en finale d'une belle frappe[5]. L'Auto rapport au lendemain de la finale que lorsque Jules Rimet lui remet le trophée, il lui dit : « Je remets la plus belle au meilleur… »[5]. Boyer enlève deux autres Coupes de France, en 1926 et 1927, avec l'OM. Il passe douze saisons à Marseille (1923-1935), devenant ainsi l'un des joueurs emblématiques de l'OM de l'entre-deux-guerres. Il est même capitaine de l'OM. Jean Boyer était réputé pour sa puissance, son efficacité, son énergie et son mauvais caractère[4]. Carrière internationaleJean Boyer est sélectionné pour la première fois en équipe de France à l'occasion des Jeux olympiques de 1920 organisés à Anvers[6]. Pour ses débuts avec les Bleus, l'avant-centre parisien marque contre l'Italie après dix minutes de jeu[6]. En demi-finale, il trouve à nouveau le chemin des filets dans la défaites contre la Tchécoslovaquie[6]. Il devient une vedette nationale en 1921 en marquant le but décisif à la 67e minute lors du match contre l'Angleterre[6]. Titulaire au tournoi olympique de football à l'occasion des Jeux olympiques d'été de 1924 à Paris, Boyer inscrit deux buts dans la victoire 7 à 0 contre la Lettonie avant l'élimination contre l'Uruguay[6]. Il marque son dernier but international au stade de Colombes le dans une défaite quatre à un[6]. Il dispute son dernier match avec le maillot de la sélection nationale en 1929 à l'âge de 28 ans[6]. Palmarès
 Notes et références
Liens externes
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