Sociétaire de l'UC Tourcoing, titulaire de la cage des Lions des Flandres[3], Albert put se frayer un chemin vers la sélection grâce au forfait de la star de l'époque, le gardien de but du Red Star, Pierre Chayriguès. Il pensait poursuivre dans cette direction quand les dirigeants du Comité interfédéral (ancêtre de la fédération française de football) sanctionnèrent les joueurs de Tourcoing en raison d'un comportement jugé inacceptable.
La guerre passant, Albert ne retrouva son poste que six ans plus tard. Il s'imposa face à la concurrence et défendit les buts de l'équipe de France lors des Jeux olympiques d'été de 1920. Il participa notamment au succès historique contre les Italiens, à Anvers, en quarts de finale de la compétition[4].
↑Chronique sportive. Football-association, L'Équipe des Lions de Flandre (Nord) bat l'équipe de la Ligue (Paris) par 3 buts à rien, La Croix de Roubaix-Tourcoing, 5 janvier 1914, Archives municipales de Roubaix , consulté sur https://www.bn-r.fr/ark:/20179/ALTOBNR87853