Jean BobocJean Boboc
Jean Boboc, né le [1] à Neuilly-sur-Seine et mort le à Argenteuil (Val-d'Oise)[2], est un prêtre orthodoxe, médecin, philosophe et théologien français, spécialiste des questions de bioéthique. Il est membre de l'Église orthodoxe roumaine[3]. BiographieMédecinJean Boboc est docteur en médecine de la Faculté de médecine de Paris. Spécialiste en pharmacologie et en toxicologie, il exerce comme praticien et comme directeur de recherches en France, mais aussi aux États-Unis. Également titulaire d'un MBA d'administration des affaires, Boboc dirige différentes firmes pharmaceutiques essentiellement situées aux États-Unis et au Canada[4]. C'est cette expérience qui le conduit « à une réflexion sur les questions de bioéthique et sur les problèmes sociétaux de notre temps », qui donnera lieu à plusieurs travaux, dont l'ouvrage Le Transhumanisme décrypté (2017)[5],[6],[7]. Soutien aux exilés roumainsLui-même d'origine roumaine, Jean Boboc est particulièrement actif auprès de la diaspora roumaine en France et en Amérique du Nord, exilée de la Roumanie socialiste. Président fondateur de l'AFDOR (Association des Français d’origine roumaine) et de la BRP (Bibliothèque roumaine de Paris), Boboc donne de nombreuses conférences sur l'histoire contemporaine de la Roumanie en Europe et en Amérique. Il s'intéresse particulièrement aux territoires de Bessarabie et de Bucovine, annexés par l'Union soviétique[4]. Il a, en outre, écrit de nombreux articles et participé à des ouvrages collectifs traitant de ces questions[4]. PrêtriseSous l'influence de Mircea Eliade, Boboc suit, dans sa jeunesse, des cours de théologie orthodoxe à l'Institut de Science et de Théologie des Religions (ISTR) de l'Institut catholique de Paris. De retour des États-Unis, il renoue avec la théologie et rejoint l'Institut Saint-Serge, à Paris, où il obtient une licence et un master de théologie orthodoxe, puis un doctorat, grâce à sa thèse sur les aspects eschatologiques de l'anthropologie orthodoxe[4]. Le , à l'âge de 66 ans, Jean Boboc est ordonné prêtre par monseigneur Joseph (Pop), archevêque et métropolite de l'Église orthodoxe roumaine, en l'église des Saints-Archanges de Paris (devenue cathédrale le même jour). Il devient alors stavrophore et économe de la cathédrale, avant d'en devenir l'archiprêtre[4]. Il devient également professeur et doyen du Centre orthodoxe d'Étude et de Recherche « Dumitru Staniloae », responsable de la direction Anthropologie, Éthique et Sciences de la vie dans le cadre du Centre[4] et professeur de bioéthique à l'Institut Saint-Serge[8]. Références
Œuvres
Liens externes
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