Jean Barré de Saint-VenantJean Barré de Saint-Venant
Jean Barré de Saint-Venant (1737-1810), ex-officier, était un planteur de l’île de Saint-Domingue, essayiste et inventeur du XVIIIe siècle. BiographieJean Barré de Saint-Venant était un officier, propriétaire terrien à l’île de Saint-Domingue, écrivain et inventeur du XVIIIe siècle. Il est issu de la famille Barré de Saint-Venant, fils d'Alexis Barré, procureur du roi à l'hôtel de ville, et d'Élisabeth Clerc. Après avoir été élève du collège des Oratoriens, qui devint au siècle suivant le premier lycée de Niort, il rejoint un oncle célibataire Jean-André de Saint-Venant, colon et propriétaire à Saint-Domingue, né en 1712, qui avait une plantation dans le nord de l'île au quartier de la Grande-Rivière. Jean Barré de Saint-Venant s'y révèle d'abord comme inventeur de machines hydrauliques, puis comme gérant-procureur de diverses plantations[1] et écrivain de plusieurs livres. Il devient propriétaire d'une plantation de sucre en 1781 et président du cercle des Philadelphes, une société savante fondée en 1784[2]. En 1789, il épouse « dans l'église de la Madeleine en la Ville l'Évêque, une créole, Marie-Thérèse-Joséphine Laborie,[...] fille de Pierre-Joseph Laborie », alors secrétaire perpétuel de la Chambre de Commerce du Cap et un des députés de Saint-Domingue à l'Assemblée Nationale, et de Thérèse Marguerite Canivet[3]. Ils sont les parents de l'ingénieur, physicien et mathématicien français Adhémar Barré de Saint-Venant (1797-1886). En 1802, il s'adresse à Bonaparte dans un livre consacré à la société de Saint-Domingue[4]. Ouvrages
Bibliographie
Notes
Articles connexes
Liens externes
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