Jean André Louis Rolland de VillarceauxJean André Louis Rolland de Villarceaux
Jean André Louis Rolland de Villarceaux (1764 - Paris, baptisé le à Saint-Eustache ✝ - Paris), officier d'artillerie au régiment de La Fère artillerie avec Napoleone Buonaparte devint un haut fonctionnaire du Premier Empire. BiographieJean André Louis Rolland de Villarceaux, fils d'un receveur général des finances de Riom, naquit le à Paris. Sa famille était depuis longtemps dans la magistrature, mais lui préféra la carrière des armes. Aspirant (), puis élève (), il était Lieutenant en second () dans le régiment de La Fère artillerie, lorsque la Révolution commença. Capitaine depuis le , il donna sa démission le . Il quitta le nom « de Villarceaux » quand la terre fut vendue et fut alors appelé le « Baron Rolland ». Attaché comme officier d'ordonnance à l'état-major du général Bonaparte, du 13 vendémiaire au 15 ventôse an IV (), il eut ensuite une place en Italie, comme agent des contributions et finances, sous les ordres de Haller ( - ). Il fut employé dans les pays d'Udine, de Palmanova, d'Aquilée, de Cividale, etc. Il alla réaliser à Bologne les lettres de change sur la succession Pepoli et vendre à Parme le domaine de Mezzola. Une décision du Premier Consul le remit en activité comme capitaine d'artillerie () et il fut envoyé à Bayonne pour prendre la charge de la sous-direction () ; n'acceptant pas cette nouvelle destination, il fut rayé des contrôles de l'armée. Le , on le nomma préfet du Tanaro, à la place laissée vacante par la mort du citoyen Jules Robert. Il avait alors deux concurrents pour la préfecture d'Asti : le piémontais Serra, très bon administrateur et homme d'une extrême probité, et le français Montcalm de Gozon, député aux États généraux de 1789, fixé en Piémont où il avait marié sa fille, lequel était chaudement recommandé par le consul Lebrun qui lui trouvait « un bon esprit et beaucoup de dévouement à la patrie ». Le , à la suite de l'annexion de la Ligurie, le département du Tanaro fut supprimé et son territoire réparti entre ceux du Marengo, du Montenotte et de la Stura ; mais Rolland était bien noté :
Il fut, le nommé préfet des Apennins d'où il passa, le , à la préfecture du Gard. Il y resta au premier retour du roi, et, lorsque Napoléon eut débarqué, en (Cent-Jours), le baron Rolland seconda de tous ses moyens les efforts du Duc d'Angoulême. Il leva un bataillon de volontaires royaux ; mais la révolution se fit, il fut arrêté par les soldats et conduit aux casernes ; la liberté lui fut ensuite rendue. Il n'abandonna les rênes de l'administration, que lorsque le Duc d'Angoulême eut quitté la France ; cependant Napoléon, tandis que ces choses se passaient, nommait par des décrets successifs, M. Rolland, préfet des départements d'Eure-et-Loir, et de l'Hérault. Déjà Rolland prêtait le serment d'usage et s'installait à Montpellier. Mais on avait appris qu'il s'était efforcé, comme préfet du Gard, de secourir par tous les moyens le Duc d'Angoulême : il fut destitué. Il croyait, d'après sa conduite, rentrer en juillet suivant dans la préfecture du Gard ; mais un autre choix avait été fait. Sous la seconde Restauration, il essaya vainement de rentrer au service des Bourbons:
Vie familialeFils aîné de Barthélemy Louis Rolland (1733 ✝ ), seigneur de Villarceaux, reveveur général des finances de la généralité de Riom, et de Jeanne Julie Vassal (née en 1739), Jean André Louis épousa en Mlle Michel de Grilleau (petite-fille de Jean Michel de Grilleau). Ils eurent ensemble : État de service
Fonctions
Publications
TitresDistinctionsRèglement d'armoiries
AnnexesArticles connexes
Liens externes
Bibliographie
Notes et références |