Jean-Sébastien Vialatte
Jean-Sébastien Vialatte, né le à Saint-Étienne, est un homme politique français, membre du parti Les Républicains. BiographieJean-Sébastien Vialatte est pharmacien-biologiste de formation[1]. Carrière politiqueÉlu député le pour la XIIe législature (2002-2007) dans la 7e circonscription du Var, il est réélu le pour la XIIIe législature (2007-2012) puis le pour la XIVe législature (2012-2017). Il fait partie du groupe UMP puis LR. Il soutient la candidature de François Fillon pour la présidence de l'UMP lors du congrès d'automne 2012. Il démissionne de son poste de secrétaire départemental du parti, disant ne pas se reconnaître dans « cette guerre des ego » en cours[2]. Il soutient Bruno Le Maire pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[3]. En , il est nommé avec plusieurs personnalités délégué général au projet de la campagne[4]. Candidat à un nouveau mandat de député lors des élections législatives de 2017, il est éliminé dès le premier tour en ne terminant qu'en troisième position, devancé par les candidats de La République en marche ! et du Front national[5]. Poursuites pénalesDans la soirée du lundi , à la suite des violences survenues en marge des célébrations de la victoire du Paris Saint-Germain Football Club au championnat de France, le député écrit sur Twitter le texte suivant : « Les casseurs sont surement descendants d'esclaves ils ont des excuses. Taubira va leur donner une compensation[6]. » Ces propos provoquent un tollé sur les réseaux sociaux et dans la plupart des médias. À la suite de la polémique, il décide de retirer son tweet et présente ses regrets : « J'ai fait l'amalgame avec la politique laxiste en matière de justice de Mme Taubira, qui conduit aux événements d'hier [lundi], parce qu'aujourd'hui les casseurs sont persuadés qu'ils n'auront pas de sanction. » « C'était rien de plus, je regrette vraiment que ça provoque un tel tollé parce que loin de moi l'idée d'avoir le moindre propos raciste[7]. » Le Collectifdom a déposé le au tribunal correctionnel de Paris une citation directe contre le député[8]. Poursuivi pour « provocation à la haine raciale », il est condamné le 19 septembre à 2 000 euros d'amende et 4 000 euros de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel de Paris[9]. Mandats
Notes et références
Liens externes
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