Jean-Pierre Garreau
Jean-Pierre Garreau (né le 3 thermidor an 9 — — à Nantes, mort le à Remouillé[1]) est un urbaniste et architecte français, qui bâtit sa fortune dans le développement de Nantes[2]. BiographieIl contribue à la construction des quartiers nantais de la Monnaie, Gigant, Launay[3], Vallées, la prairie-au-Ducs, le passage d'Orléans ainsi que divers hôtels particuliers, notamment l'hôtel Garreau (1845), rue Dobrée, inscrit au titre des monuments historiques[4] en 1975. Il se voit confier la réfection de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes[5]. L'administration des cultes conteste la qualité des travaux effectués à cette occasion, refusant même de payer l'intégralité de la facture présentée, mais Jean-Pierre Garreau, engageant un procès en 1849, finit par obtenir gain de cause devant le Conseil d'État en 1854. Son épouse devient la marraine d'une des cloches de l'édifice[3]. Grand voyageur, il rapporte d'Orient des objets encore visibles dans différents musées de la région. Le préfet de la Loire-Inférieure lui propose, conformément aux usages de l'époque, de le nommer maire[3]. Amoureux de Remouillé, il choisit cette commune ; il y s'installe en 1853 et en devient le premier magistrat. Il y développe ses talents d'architecte en créant les « folies Garreau », notamment la chapelle Garreau, chapelle-tombeau de style romantique qui abrite les corps de M. et Mme Garreau. On y trouve aussi :
Malgré l'état d'abandon d'une grande partie de son patrimoine, un certain nombre d'objets sont conservés dans les musées de la région nantaise, notamment au musée Dobrée à Nantes.
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia