Jean-Pierre Danjou
Jean-Pierre Danjou, né le à Paris et mort le à Notre-Dame-du-Thil, est un homme politique français. BiographieAvocat, il devient à la Révolution, procureur général syndic du district de Beauvais, et est désigné, le , comme 3e député suppléant à la Convention, par le département de l'Oise. En remplacement de Clootz, condamné à mort, Danjou est admis à siéger comme titulaire, le 29 pluviôse an II. Membre et secrétaire de la commission des dépêches, il rend à l'Assemblée un compte détaillé de la correspondance, eu la faisant précéder « d'une analyse suivie », destinée, dans la pensée de Danjou, à « servir un jour de thermomètre pour juger l'esprit public. » Il passe successivement en revue les adresses de félicitations, les dons patriotiques, l'abandon de l'ancien culte, la vente des biens des émigrés. Ces communications occupent plusieurs séances du mois de Prairial an II. Danjou vote la Constitution de l'an III et en fait connaître à l'Assemblée l'acceptation presque unanime. Député de l'Oise au Conseil des Cinq-Cents (24 germinal an VI), il se montre favorable au coup d’État du 18 brumaire. Il est nommé, le 12 messidor au VIII, commissaire du gouvernement près le tribunal criminel de l'Oise, est fait, le , membre de la Légion d'honneur, et se maintient sous l'Empire dans les fonctions judiciaires. Sources
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