Jean-Pierre Évrard débuta dans la photographie en 1954 à Cambrai en suivant des cours aux Beaux-Arts puis une formation Arts Graphiques.
Il passe une partie de sa carrière dans les années 1970 chez Kodak, animant des formations en métropole et dans les DOM-TOM ainsi qu'en Afrique où il devient responsable de la communication marketing.
Depuis 30 ans, la formation est une composante importante de sa vie professionnelle, tant pour des photographes amateurs que confirmés.
À partir de 1980, il commence son œuvre photographique personnelle, ce qui deviendra sa principale activité au début des années 1990, réalisant des reportages d'auteur sur les habitants et leur environnement dans de nombreux pays : Côte d'Ivoire, Centrafrique, Bénin, Portugal, etc. Il privilégie les pays d’Afrique et plus particulièrement le Maroc où il se rend régulièrement.
Sa formation technique, commencée il y a 50 ans, l’incite à travailler exclusivement en procédé argentique noir et blanc.
L’ensemble de son travail représente à ce jour plus de 50 000 négatifs dont la moitié dans les pays d’Afrique.
C'est aux grands photographes humanistes voyageurs que Jean-Pierre Evrard se réfère le plus souvent et, en particulier son grand ami, son maître Édouard Boubat mais aussi André Kertész, Pierre Verger, et les grands américains Walker Evans et Paul Strand ainsi que le Man Ray du laboratoire, celui du « pourquoi pas essayer ? ».
Il consacre une part importante de ses loisirs à la restauration de photographies anciennes.
Jean-Pierre Évrard est représenté par la galerie Agathe Gaillard[1].
1995, Le lycée Cassini de Clermont (Oise), sous l’impulsion de François Soulages, fait paraître dans le Courrier picard une série de photos commentées chaque semaine par les élèves de la classe de philosophie.
En 1998, François Soulages l'évoque dans son livre Esthétique de la photographie, au chapitre consacré à l'esthétique du reportage.