Mis en examen en septembre 2020 pour violences et privation de soins sur les filles mineures de sa compagne ainsi que pour viols avec actes de barbarie sur l'une d'elles et sur une de ses élèves, il est condamné à vingt ans de réclusion criminelle.
Son procès a révélé que son parcours professionnel reposait sur des diplômes et certifications jamais obtenus[1],[2],[3].
Carrière
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Dans le sud de la France, il dirige l'association ONE SHOT proposant plusieurs ateliers dont : « Maitrise de soi, renoncer à la violence, accepter l’autorité »[7]. Il se présente comme professeur d'« aïki-thérapie » (thérapie par l'aïkido[7]), une « pratique respiratoire » de son invention pour apprendre à se « libérer » afin d'être pleinement soi-même[3],[8]. Présenté comme un expert, différents plateaux de télévision et de radio (dont Europe 1, Cnews et France Culture) l'invitent pour partager son savoir au public et pour promouvoir ses livres[8].
Formation
Son procès en novembre 2024 montre que ses diplômes sont usurpés[8],[4] :
En septembre 2020, Jean-Philippe Desbordes est arrêté à son domicile dans l'Orne, avec l'aide des policiers de la BRI[1]. Il est jugé en novembre 2024 par la Cour d'assises de l'Ariège, pour des faits qui se sont produits entre 2017 et 2020, notamment au domicile familial près de Bélesta, et après une première plainte de victime en 2020[9],[10].
Il lui est reproché des violences et des actes de barbarie sur certaines élèves de son cours d'aïkido ; des violences, tortures et privations de soins sur les trois filles mineures de sa compagne, alors âgées de 9 ans, 14 ans et 16 ans[11],[note 1] ; des viols avec actes de barbarie sur l'une des filles de sa compagne (à quelque 700 reprises en un an), ainsi que sur une élève[9].
Il est condamné à vingt années de réclusion criminelle[10]. Son ancienne compagne, aide-soignante de 55 ans (lors du procès) et mère d'une des victimes, est jugée pour complicité dans ces mêmes faits, et condamnée à cinq années d'emprisonnement[10].
Répondant au malaise exprimé par des journalistes, Dov Alfon[12] et la direction de Libération reconnaissent en décembre 2024 avoir modifié, contrairement aux faits, la présente page de Wikipédia[13].
Et si vous respiriez un peu mieux ? L'art de vivre aïki, éditeur First, mai 2018, 264 p.
Notes et références
Notes
↑Les trois jeunes femmes, tout en souhaitant rester discrètes, ont demandé que le procès ne se tienne pas à huis clos pour que les actes dont elles ont été victimes « soient connus du plus grand nombre ».