Jean-Marie de Villaret-Joyeuse
Jean-Marie de Villaret-Joyeuse, né le à Auch et mort le à Paris, est un général de la Révolution française et de l'Empire[1]. BiographieLe , il est nommé lieutenant en 3e dans l'artillerie de l'Île de France puis lieutenant en second le . Envoyé aux colonies, il est promu, le , lieutenant en premier au régiment du corps royal d'artillerie des colonies puis capitaine en second le de la même année, capitaine en premier le , chef de bataillon le 18 pluviôse an IV puis chef de brigade le . Envoyé à la Martinique avec son frère, il reprend possession de l'île où il a de bonnes relations avec les colons et est nommé général de brigade le [2]. En 1809, avec seulement 2 000 hommes, il tente de résister courageusement au corps expéditionnaire de 18 000 hommes mené par l’amiral Cochrane. Il s’enferme dans le fort Desaix, situé au-dessus de Fort-de-France, mais doit capituler sous le nombre au bout de trois semaines[3] mais il est destitué le , en raison de la capitulation en Martinique. Remis en activité le , durant la Première Restauration, il est admis à faire valoir ses droits à la retraite le de la même année[4]. Titres et décorationsGénéalogieIl est le frère de Louis Thomas Villaret de Joyeuse amiral de la Révolution et du Premier Empire[5] Notes et références
Source
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia