Porte-parole de la police cantonale valaisanne, il est licencié en 2017 pour avoir tenu des propos jugés incompatibles avec sa fonction lors de sa campagne électorale pour le Conseil d'État.
Après un apprentissage de commerce chez Provins et son service militaire au sein des fusiliers de montagne, qui le mène jusqu'au grade de lieutenant-colonel, il entre en 1989 à l'école d'aspirant de la police cantonale valaisanne. Il étudie ensuite le droit à Université de Genève pendant deux ans avant de rejoindre la police cantonale valaisanne. Il en devient le chef de la communication en 2004[3],[1] et membre de l'état-major[10].
Le , le Conseil d'État valaisan prononce son licenciement pour avoir critiqué la justice et le programme de renforcement de la sécurité routière Via Sicura au cours de sa campagne électorale pour le Conseil d'État[13]. Le RCV se déclare choqué par cette mesure[14],[15]. Une pétition en ligne réunissant 1 238 signatures et demandant sa réintégration est remise au gouvernement valaisan le [16],[17]. Interpellé au Grand Conseil par des députés de différents partis[18], le gouvernement maintient sa décision[19]. Son licenciement est confirmé en par le Tribunal cantonal, qui estime qu'il a « violé [...] ses devoirs professionnels ». En , le Tribunal fédéral rejette définitivement le recours, considérant qu'il a « a violé ses devoirs de service en tenant publiquement des propos irrespectueux à l’égard d’une juge de district et en mettant en cause l’intégrité du Ministère public »[20].
Après son licenciement de la police, il lance sa propre agence de communication et sécurité[21]. Il enseigne auprès de plusieurs centres de formation, dont le Centre de formation au journalisme et aux médias[22] et le Centre valaisan de perfectionnement continu[23],[24].
Il lance le une formation politique indépendante[26], ni de gauche, ni de droite, le Rassemblement Citoyen Valais (RCV) et en devient le co-président[réf. nécessaire]. Le , son mouvement le désigne candidat au Conseil d'État valaisan[27]. Jean-Marie Bornet prend congé de son poste à la police cantonale valaisanne pour la durée de la campagne[5]. Lors du premier tour le , il arrive en avant-dernière position avec 17 389 voix, à 500 voix du candidat des Verts et devançant de près de 600 voix le deuxième candidat du Parti libéral-radical[28]. Il renonce à se présenter au deuxième tour[29].
↑ a et bXavier Lambiel, « Le Rassemblement Citoyen portera la candidature de Jean-Marie Bornet », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Grégoire Baur, « Le directeur de Canal9 quitte un navire en difficulté », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Grégoire Baur, « Le licenciement de l’ex-porte-parole de la police valaisanne Jean-Marie Bornet n’était pas abusif », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )