Jean-Marc Debonne est d'abord affecté en Côte d'Ivoire, en tant que chef du service de médecine de l'hôpital d'Abengourou de 1982 à 1984[3]. Il est ensuite nommé médecin-chef du 8e régiment de hussards à Altkirch (Haut-Rhin)[1]. En 1986, il devient médecin généraliste au centre de sélection n° 10 de Blois.
Il est chargé par le ministre Jean-Yves Le Drian[8],[9] de concevoir et de mettre en place la restructuration du Service de santé, le modèle « SSA 2020 »[10],[11]. Celui-ci se caractérise par une réduction des effectifs, une concentration des moyens, des structures médicales et des établissements de formation ainsi que par le développement des partenariats avec le milieu civil[12]. L'effet le plus visible est la fermeture de l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce, dont la rénovation est jugée trop coûteuse[13],[14],[15],[16]. En 2020, la ministre des arméesFlorence Parly tente de revenir sur les effets jugés excessifs de ce plan « SSA 2020 » sur les effectifs médicaux[17].
Jean-Marc Debonne est ensuite nommé conseiller maître en service extraordinaire à la Cour des comptes[1],[36],[i]. Il quitte la Cour trois mois plus tard, dès le [j],[37].
↑Nathalie Guibert, « Cure d'amaigrissement pour la santé militaire », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le gouvernement réfléchit à fermer l’hôpital du Val-de-Grâce », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
↑Nathalie Guibert, « L’hôpital militaire du Val-de-Grâce fermera en 2017 », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Véronique Guillermard, « La fermeture du Val-de-Grâce, la fin d'une époque », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
↑Laurence Mauduit, « Coup de grâce pour le Val-de-Grâce, les hôpitaux militaires se restructurent », Le quotidien du médecin, (lire en ligne, consulté le ).
↑Laurent Lagneau. Plus de moyens, « militarité » réaffirmée : Mme Parly donne une nouvelle feuille de route au Service de santé des Armées. Opex 360, 8 octobre 2020. Lire en ligne
↑Legouest et le CHR, chronologie d’une collaboration. Le Républicain lorrain, 19 février 2022. Lire en ligne
↑Isabelle Castéra, « Santé en Gironde : l’hôpital Picqué et la maison de santé Bagatelle fusionnent », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
↑Laurence Guilmo, « L’hôpital des armées et le CHU, dans un même bateau », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Hôpitaux brestois. Civils et militaires s'unissent "pour mieux répondre aux besoins" », Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
↑(de) H. Weßling, « Perspektiven der Zusammenarbeit mit französischen Partnerkrankenhäusern », Wehrmedicine und Wehrpharmazie, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Visite du directeur central en Afghanistan », Actu santé, revue du Service de santé des armées, , p. 16-17 (ISSN1165-2268, lire en ligne)
↑« Douze citations pour le Service de santé des armées », Actu santé, revue du Service de santé des armées, , p. 8 (ISSN1165-2268, lire en ligne)
↑Pape NDiaye, « Ambassade de France : Le Pr et général Boubacar Wade, décoré de la médaille d'honneur du Service de Santé des Armées françaises », Alwihda, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Visite du directeur central à Dakar », Actu santé, revue du Service de santé des armées, , p. 10 (ISSN1165-2268, lire en ligne)
↑« Inauguration du centre chirurgical interarmées de Djibouti », Actu santé, revue du Service de santé des armées, , p. 6 (ISSN1165-2268, lire en ligne)
↑« Les adieux du MGA Jean-Marc Debonne au Service de santé des armées », Actu santé, revue du Service de santé des armées, , p. 6 (ISSN1165-2268, lire en ligne)
↑« Le directeur du Service de santé des armées, Jean-Marc Debonne, va rejoindre la Cour des comptes », Hospimedia, (lire en ligne, consulté le ).
↑Le médecin général des armées Jean Debonne quitte la Cour des Comptes. L'Histoire en rafale, 31 janvier 2018. Lire en ligne