Jean-Louis Soye

Jean-Louis Soye
Jean-Louis Soye
Jean-Louis Soye

Naissance
Phalsbourg, Moselle
Décès (à 58 ans)
Vaucouleurs, Meuse
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17811832
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Commandeur de l'Ordre royal des Deux-Siciles
Chevalier de Saint-Louis

Jean-Louis Soye, né le à Phalsbourg et mort le à Vaucouleurs, est un général de brigade du Premier Empire.

Carrière militaire

Fils de Jean-Joseph Soye, sous-officier au régiment suisse de Sonnenberg[1], Jean-Louis Soye commence sa carrière le , dans le régiment Royal-Liégeois[2]. Le , il est admis avec le grade de sergent dans la légion de Biron[3]. Il est promu capitaine le , sur le champ de bataille, après avoir notamment reçu deux blessures graves[4]. Il est breveté d'un sabre d'honneur par arrêté des consuls du et nommé officier de la Légion d'honneur le [4]. Il reçoit les insignes des mains de Napoléon[1].

Le , il est placé aux chasseurs à pied de la Garde impériale[4]. Il participe à la campagne de Pologne et se fait remarquer lors de la bataille d'Ostrolenka sous le commandement d'Oudinot, ce qui lui vaut d'être nommé major dans le 1er régiment d’infanterie de Joachim Murat, grand-duc de Berg, qu'il suit à Naples[4].

Le , Jean-Louis Soye est promu colonel du 2e régiment du Grand-duché[4]. Il est fait chevalier de l'ordre royal des Deux-Siciles le . Il passe colonel du régiment de grenadiers de la Garde le , et il est créé baron Napolitain avec majorat de 25 085 ducats le [5]. Il est promu général de brigade le , au service de Naples[4]. Le , il refuse de suivre Joachim Murat et rentre en France, où il est remis en activité avec le grade de général de brigade à la suite de la jeune garde le [5].

Lors la Première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le , et est mis en disponibilité le 1er septembre suivant[6]. Confirmé dans son grade de maréchal de camp par le roi Louis XVIII le , il prend sous les Cent-Jours le commandement d'une brigade sous les ordres du prince Jérôme Bonaparte[4]. Il participe aux batailles des Quatre Bras et de Waterloo[7]. Il est placé en non activité le , et le , il est nommé lieutenant de roi de 1re classe à Brest, puis à Valenciennes le [5]. Commandant de la place de Metz le , il est remis en activité et maintenu dans son emploi le . Le , il reçoit la croix de commandeur de la Légion d'honneur, et il est nommé commandant du département de la Creuse le . Soye ne peut rejoindre son affectation[5], et il meurt du choléra le [1].

Vie privée

Il se marie à Naples le avec Louise Caroline Briot, avec laquelle il aura deux enfants[1].

Distinctions

Notes et références

  1. a b c et d Jean-Louis Soye
  2. Michel 1829, p. 480.
  3. Arnault 1825, p. 305.
  4. a b c d e f et g Arnault 1825, p. 306.
  5. a b c et d Six 1934, p. 475.
  6. Six 1934, p. 475
  7. Michel 1829, p. 481.

Annexes

Bibliographie

  • Louis-Antoine Michel, Biographie historique et généalogique des hommes marquants de l’ancienne province de Lorraine, Imprimerie de C.-J. Hissette, , 529 p. (lire en ligne).
  • Antoine-Vincent Arnault, Biographie nouvelle des contemporains ou dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution Française ont acquis de la célébrité par leurs actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays étrangers, vol. 19, Librairie Historique, , 482 p. (lire en ligne).
  • Yves le Floc'h Soye, Le général baron Soye, Cavalier et Roi, bulletin des Amis du Musée Murat, n° p. 39 à p. 49.
  • « Cote LH/2544/48 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris :Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 475
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 2, Bureau de l’administration, , 344 p. (lire en ligne), p. 174.

Articles connexes