En septembre 1792, Jean-Jacques Fiquet est réélu député de l'Aisne, le neuvième sur douze, à la Convention nationale[4].
Il siège sur les bancs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il vote « la réclusion, et la déportation à la paix », et se prononce en faveur de l'appel au peuple et du sursis à l'exécution. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[5]. En mai, il est également absent lors du scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[6].
Le 10 juin, Fiquet et sept de ses collègues députés de l'Aisne signent une protestation contre les journées du 31 mai et du 2 juin qu'ils envoient aux autorités du département. La protestation est dénoncée par André Dumont (député de la Somme), mais les huit députés ne sont pas inquiétés par la suite[7].
Soue le Directoire, Jean-Jacques Fiquet est élu député au Conseil des Cinq-Cents. Il est tiré au sort pour quitter le Conseil en prairial an VI (mai 1798). Il retourne à la vie privée après ce mandat.
Sources
Adolphe Robert, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Bourloton, 1889, tome 3, de Feuchères à Fleury, p. 4
Henry Martin, Paul L. Jacob, Histoire de Soissons, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Soissons, Arnould; Paris, Silvestre, 1837, p. 46-47
↑Laurent Brassart, « Les voies enchevêtrées de la mobilisation politique : l'échec de la révolte anti-montagnarde dans un département modéré (juin 1793) », Revue d’histoire moderne & contemporaine, vol. 571, no 1, , p. 25–46 (ISSN0048-8003, DOI10.3917/rhmc.571.0025, lire en ligne, consulté le )