Jean-Jacques Bridey
Jean-Jacques Bridey, né le à Nice (Alpes-Maritimes), est un homme politique français. Il est maire de Fresnes de 2001 à 2017 et conseiller général du Val-de-Marne de 2008 à 2012. Il est élu député dans la septième circonscription du Val-de-Marne en 2012, et réélu en 2017. De 2017 à 2019, il est président de la commission de la Défense nationale et des Forces armées à l'Assemblée nationale. BiographieJean-Jacques Bridey est directeur technique dans un laboratoire photographique[1]. Il est élu maire de Fresnes en 2001, et député du Val de Marne sous les couleurs du Parti socialiste lors des élections législatives de 2012[1]. Il soutient Emmanuel Macron, candidat du mouvement En marche !, pour l'élection présidentielle de 2017[2]. Il fait sa connaissance lors des travaux sur la loi « Emploi, activité, croissance, » dite loi Macron, à l’Assemblée nationale. C’est ainsi qu'il est l'un des premiers parlementaires à lui apporter son soutien et qu’Emmanuel Macron tient son premier meeting politique à Fresnes le [3],[4],[5], à son invitation. L'intervention de Jean-Jacques Bridey permet à la loi Macron de faire prolonger la concession accordée à la SEMMARIS[6] pour la gestion du Marché International de Rungis. Réélu député du Val-de-Marne en , il doit démissionner de sa fonction de maire de Fresnes en raison de la loi sur le non-cumul de mandats et y est remplacé par Marie Chavanon. Le , il est désigné comme président de la commission de la Défense nationale et des Forces armées à l'Assemblée Nationale. Lors du renouvellement à mi-mandat des grands postes de l'Assemblée nationale, il perd la présidence face à Françoise Dumas, qui lui succède le [7]. Lors des élections législatives de 2022, il renonce à se représenter pour raisons de santé[8]. Travaux et prises de positionPrésident de la commission de la défense nationalePrésident du groupe d’Amitié France-Irak[9] et lié au Mali, il est coutumier des dossiers liés à l’engagement des forces militaires françaises dans les opérations extérieures. Jean-Jacques Bridey est en effet rapporteur du budget des équipements militaires et de la dissuasion nucléaire lors de dernière législature à l’Assemblée nationale[10]. Depuis le soutien à Macron pour la loi de 2015, leurs liens se sont affermis jusqu’à le conseiller sur les questions de Sécurité et de Défense nationale durant la campagne présidentielle de 2017 au cours de laquelle il présente comme priorité la nécessité d'une France plus indépendante[11]. Il regrette la coupe budgétaire annoncée en , mais ne souhaite pas s'opposer à Emmanuel Macron[12],[13]. Pour l'universitaire Kevin Alleno, « si Jean‑Jacques Bridey connaît bien le fonctionnement de la Commission pour y avoir siégé pendant cinq ans, il n’est pas à proprement parler un poids lourd de la majorité »[14]. En , à l'occasion de la remise en jeu de la présidence de la commission, il fait face à plusieurs candidatures concurrentes, et sa gestion fait l'objet de vives critiques de la part de ses collègues[15]. Finalement, Françoise Dumas est désignée présidente de cette commission le [7]. ControversesIl fait l'objet d'une enquête préliminaire pour concussion à propos d'une somme de 100 000 euros qu’il aurait indûment perçue grâce au cumul des indemnités de ses différents mandats au-delà des plafonds autorisés par la loi[16]. Notes de fraisIl est également critiqué pour ses notes de frais de 2016 et 2017, de 2 000 € par mois (essentiellement pour des repas dans des restaurants haut de gamme), remboursés par la Société d’économie mixte locale d'aménagement de Fresnes (Semaf) qu'il présidait, certains repas ayant été remboursés deux fois[17]. La somme totale s'élèverait à au moins 135 000 €, essentiellement pour des frais de bouche personnels comme « Dîners au champagne, soirée avec Macron, doubles remboursements, commandes de truffes fraîches "1er choix", etc. »[18]. L'orphelinat Falatow JigiyasoAprès un voyage au Mali en 2009 à l'initiative d'une association fresnoise, Bridey crée l'association SEMAF Bamako chargée de lever des fonds pour la création d'un orphelinat à Dialakoraba[19]. Celui-ci est inauguré en 2012[20]. Depuis, le député consacre une partie de sa réserve parlementaire aux frais de fonctionnement de la structure [21]. Critiqué pour avoir versé une grande partie de sa réserve parlementaire à une association qu'il présidait lui-même[22], il est visé par une autre enquête à partir de septembre 2019, étant soupçonné d'avoir détourné 60 000 euros d'argent public par un usage illicite de ses indemnités parlementaires[23]. Mandats
Notes et références
Liens externes
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