Jean-François de La Cour de Balleroy
Jean François Paul Henri de La Cour, vicomte de Balleroy, né le et mort en 1802, est un officier de marine et aristocrate français des XVIIIe et XIXe siècles. Il sert dans la Marine du roi et termine au grade de chef d'escadre des armées navales. BiographieOrigines et familleIl est le fils de Jacques-Claude-Augustin de La Cour (–), seigneur de Manneville, deuxième marquis de Balleroy, colonel de dragons, réformé en 1714, lieutenant des gardes du corps de la compagnie écossaise en 1728, gouverneur de Louis-Philippe, duc de Chartres, puis duc d’Orléans, en , son premier écuyer et lieutenant général des armées. Sa mère, Marie-Élisabeth Gouyon de Matignon, est la fille de Charles de Goyon de Matignon, Maréchal de France (1647-1729). Elle est célèbre pour ses Correspondances[1]. Ses parents se marient le . De cette union naissent :
Jacques-Claude-Augustin est exilé à Balleroy en 1744 pour avoir pris parti contre Madame de Chateauroux, favorite de Louis XV à Metz, pendant la maladie du roi. Le nom de Balleroy provient de l'ancienne forest de Bur le Roy, devenue forêt de Cerisy. L'abbé de Choisy, doyen de la cathédrale de Bayeux, membre de l'Académie française, avait vendu la seigneurie de Balleroy à Françoise de Brancas, princesse d'Harcourt, mais la vente est clamée en droit de lignage par Jacques de La Cour, chevalier, seigneur de Manneville, au nom de Madeleine-Charlotte-Émilie de Caumartin, son épouse, parente de l'abbé de Choisy[2]. Son frère jumeau, François-Auguste de La Cour, dit « le Chevalier de Balleroy », est Brigadier des Armées du Roy en 1770, puis Colonel d’infanterie et Maréchal de camp le . Il est guillotiné le . Carrière dans la Marine royaleGarde de la Marine le , il est promu au grade de lieutenant de vaisseau le , au début de la guerre de Sept Ans. Il sert à bord du Sphinx, de 54 canons, commandé par le chevalier de Gouyon dans l'escadre des 21 vaisseaux du maréchal de Conflans, défaite à la bataille des Cardinaux. Fait chevalier de Saint-Louis le [3], il est nommé commandant en second de la Compagnie de Garde de la Marine de Brest à la fin du conflit, il doit faire face à des mutineries parmi les jeunes officiers subalternes[4]. Il reçoit une commission de capitaine de vaisseau le , et participe à la guerre d'indépendance des États-Unis. Il commande les vaisseaux l''Eveillé de 64 canons en 1779. Au printemps 1780, il commande l'Indien de 64 canons dans la flotte du comte de Guichen qui combat par trois fois la Royal Navy dans les Antilles. Le , il est au combat de la Martinique dans l'escadre blanche[5],[6]. En 1781, il commande le Magnifique. Il est élevé au rang de chef d'escadre des armées navales le . Notes et références
Voir aussiSources et bibliographie
Articles connexesLiens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia