Jean-François Haas est né en 1952 à Fribourg, en Suisse. Après une carrière comme enseignant, il se consacre à l’écriture[1].
Biographie
Jean-François Haas est né le à Fribourg, en Suisse[2], dans une famille de huit enfants. Son père est tailleur et sa mère fait en sorte que tous les enfants aient accès à une formation[3].
Jean-François Haas grandit à Courtaman, dans le canton de Fribourg, où il vit toujours. Il étudie en internat durant sept ans au collège de Saint-Maurice en Valais, deux de ses enseignants l’encouragent à écrire[3]. Il obtient une licence en littérature française, philologie romane et histoire à l’université de Fribourg[4]. Il y suit par ailleurs les cours de Jean Roudaut[4].
Il enseigne ensuite, au collège de Gambach à Fribourg, le français, l’histoire et les sciences religieuses, durant 38 ans[2].
Il écrit depuis son adolescence, mais c'est seulement à l’âge de 55 ans, en 2006, qu’il envoie un manuscrit à un éditeur : « C'est la première fois que je me suis dit : ce livre-là peut vivre sa vie ; j’ai eu un coup de folie, je l'ai envoyé au Seuil ». Par la suite il reste fidèle et n’enverra même jamais de manuscrit à un autre éditeur[3] ! Ces thèmes de prédilection sont : « les conditions d'existence des travailleurs immigrés, le racisme ordinaire, la précarité de vies qui soudainement basculent, la réflexion sur le bien et le mal », il dit avoir beaucoup de respect pour les segundos[3].
En 2012, il reçoit le prix culturel de l’État de Fribourg[5].