Jean-François Boyvin de BonnetotJean-François Boyvin de Bonnetot
Jean-François Boyvin de Bonnetot, marquis de Bacqueville, né à Bacqueville-en-Caux en 1688 et mort à Paris le dans l'incendie de sa maison[1] (certaines sources donnent 1786 pour la date de sa mort[2]), effectua une des premières tentatives de vol humain. BiographieFils d'un Premier président de la Chambre des comptes de Rouen[3], colonel, il fabrique en 1742 un système d'ailes[4]. Le , il s'élance du toit de l'hôtel de Bouillon à l'angle de la rue des Saints-Pères, quai des Théâtins à Paris (aujourd'hui quai Voltaire). Muni de sortes d'ailes fixées aux bras et aux jambes, il plana 300 m au-dessus de la Seine avant de tomber sur un bateau-lavoir, se brisant une jambe[5]. Il soulève alors les moqueries de ses contemporains[4], et ne volera plus jamais. Parmi les nombreux spectateurs de cette scène se trouvait Jean-Jacques Rousseau qui abordera la même année le sujet de l'homme-oiseau dans son mémoire intitulé Le Nouveau Dédale[1]. Bien avant cette expérience, Boyvin de Bonnetot s'était acquis une réputation d'original : Saint-Simon dans ses Mémoires pour l'année 1720 raconte que Pulchérie de Châtillon-Porcien-Argenton - qu'il avait épousée en 1714 - dut se séparer de lui en raison de ses extravagances. Mais rien n'a subsisté de ses travaux, ses plans ayant disparu dans l'incendie de son hôtel particulier[4]. Jules Verne l'évoque au chapitre VI de son roman Robur-le-Conquérant[4]. Notes et références
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