Après des études en journalisme à Tours[3], il s'installe à Manchester en 1983[4]. Il rejoint Les Inrockuptibles à ses débuts et apporte au titre sa passion encyclopédique pour la musique britannique contemporaine, de New Order aux Smiths[5]. De là, il envoie un certain nombre d'articles à la presse française pour témoigner du renouveau de la scène anglaise incarné prioritairement par The Smiths[6]. Ne recevant aucun écho de la presse traditionnelle hormis Libération, qui publie plusieurs de ses articles[6], il intègre en 1986, via la rencontre avec Christian Fevret, un nouveau magazine, Les Inrockuptibles[6], qui veut combattre l'affadissement de la presse rock en France en défendant les nouveaux courants qu'elle méprise. Il fut le détonateur de la carrière musicale de Miossec[7],[8].
En 1988, il est à l'origine du festival les inRocks[9] dont il a longtemps géré la programmation[10]. Il a publié plusieurs ouvrages consacrés à la musique aux éditions Ring.
En , il réalise l'interview et la couverture polémique consacrée à Bertrand Cantat et la parution de son premier album solo. Quatre ans plus tôt, en 2013, Jean-Daniel Beauvallet avait déjà réalisé un entretien avec Cantat lors de son retour à la musique avec son nouveau groupe Detroit, 6 ans après sa sortie de prison[11]. Dans une chronique sur France Inter, Claude Askolovitch décrit Beauvallet comme « l'homme qui s'est donné la mission de vouloir ramener Cantat vers la vie »[12]. Le Figaro juge l'entretien trop complaisant et estime qu'il tourne à la conversation entre amis. « On aurait aimé des questions plus offensives et moins compassionnelles », estime ainsi Olivier Nuc[13].