Jean-Bernard BossuJean-Bernard Bossu
Jean-Bernard Bossu né le à Baigneux-les-Juifs en Côte-d'Or et mort le à Montbard, Côte d'Or, est un capitaine de marine et explorateur français. BiographieLe père et le grand père de Jean-Bernard Bossu sont des chirurgiens[1]. Jean-Bernard ne suit pas cette carrière : il est d'abord officier d'infanterie, puis, en 1750 officier de marine. Bossu quitta l'île de Ré le pour renforcer la garnison de la Nouvelle-Orléans. À la mi-février 1751, il arrive à Saint-Domingue puis navigue pour la Nouvelle-Orléans. Il quitte ensuite la Nouvelle-Orléans pour explorer le fleuve Mississippi et les populations amérindiennes qui vivent sur ses rives. Il remonte le fleuve Mississippi et arrive parmi les Arkansas (les Akanças). Il apprend la langue et se lie d'amitié avec cette tribu ; il écrit : « les Arkansas viennent de m'adopter ; ils m'ont reconnu pour guerrier et pour chef ; c'est un chevreuil qu'ils ont imprimé sur ma cuisse… ». Il décrit leur territoire, leurs cultures, leurs croyances :
Au printemps de 1757, Bossu retourne en France. Il fait un nouveau voyage en 1759. Il est alors déçu de ne pas être nommé à un poste de commandement et manifeste son désaccord[2] ce qui lui vaut, lors de son retour en France, en 1759, d'être embastillé. Mais le roi le réhabilite, lui accorde une pension de capitaine et le décore de la Croix de Saint-Louis. Il effectue un troisième voyage en 1770. De retour en , il s'installe en Bourgogne et meurt à Montbard en 1792. PublicationsSon œuvre est celle du récit de ses voyages qui se présente sous forme de lettres : Nouveaux voyages aux Indes occidentales contenant une relation des différents peuples qui habitent les environs du grand fleuve Saint-Louis appelé vulgairement le Mississipi"[3]. Le récit des voyages ultérieurs se trouvent dans Nouveaux Voyages dans l'Amérique septentrionale (1777). Jean-Bernard Bossu exprime dans son texte son ouverture positive aux peuples qu'il rencontre ; ainsi dans sa première lettre[4] au marquis Lestrade, du , des nouveaux voyages il écrit : « L'homme est le même partout ; il est également susceptible du bien et du mal : l'éducation corrige ses vices mais elle ne lui donne point de vertus ; le même auteur a créé l'homme policé et l'homme sauvage et les a doués de qualités égales : c'est ce que vous verrez, Monsieur, dans le cours de ma correspondance. »
AnnexesBibliographieNouveaux Voyages en Louisiane 1751-1768 . Édité par Philippe Jacquin. Paris: Aubier Montaigne, 1994. Liens externes
Notes et références
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