En 1859 sur ordre du pape, il part pour la Russie étudier la liturgie et les canons de l'Église orientale. Il est créé cardinal-prêtre le par le papePie IX[eg41 1], puis cardinal-évêque le [eg41 1], ensuite nommé bibliothécaire de la bibliothèque du Vatican en 1869[eg41 1]. En 1879, il est évêque de Frascati puis archevêque de Porto e Santa Rufina en 1884. Il est le traducteur du Pectorius d'Autun, consistant en sept fragments de marbre comportant une inscription en grec qui furent trouvés en 1839[1] ; il fit paraître cette traduction en 1852 dans son ouvrage en latin Spicilegium Solesmense.
De par sa culture hellénistique, sa politique épiscopale prône des relations plus étroites avec l'Église d'Orient, il est peu suivi et obtient plus l'écoute de Léon XIII.
Le Spicilegium Solesmense
Jean-Baptiste Pitra publie la plupart de ses travaux et découvertes dans de grands recueils inspirés de l'œuvre de Luc d'Achery: le Spicilegium Solesmense ("Spicilège de Solesmes"). Il ne cessa d'y ajouter des volumes, sous des titres légèrement différents mais qui soulignaient le rapport avec la collection initiale. Le dernier volume parut à titre posthume.
Joseph Décréaux, Le cardinal autunois Jean-Baptiste Pitra (1812-1889), revue « Église d'Autun » du , pages 595-597.
Notes et références
↑« Jean-Baptiste Pitra, chercheur et cardinal originaire de Champforgeuil », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 149 de mars 2007, pages 4 et 5.