Jean-Alphonse TurrettiniJean-Alphonse Turrettini Jean-Alphonse Turrettini, gravure attribuée à Martin Bernigeroth (de), Acta Eruditorum, vol. 230, 1739.
Jean Alphonse Turrettini ( - Genève) est un théologien protestant. , né et mort àBiographieIssu d'une famille de Lucques, qui a quitté l'Italie pour exercer librement la religion réformée, il est le fils de François Turrettini, pasteur et professeur de théologie à Genève. Il étudie à Genève et, après avoir visité la Hollande, la France et l'Angleterre, il se consacre au ministère évangélique. Reçu en 1693 dans la « Vénérable Compagnie des Pasteurs » de Genève, il devient pasteur de la congrégation italienne. Il est nommé en 1697 professeur d'histoire ecclésiastique à Genève, puis professeur de théologie en 1705. En 1708, il devient membre de l’Académie royale des sciences et des lettres de Berlin. Jouissant d'une grande influence à Genève, il forme avec Jean-Frédéric Ostervald et Samuel Werenfels ce qu'on appelle le « triumvirat »[1]. Opposé au concept de prédestination calviniste, il fut l'avocat d'une théologie plus libérale que celle qui avait cours[2]. C'est ainsi, qu'il appuya grandement l'abolition en 1706 de l'obligation pour les pasteurs d'adhérer au Consensus helvétique[3], doctrine à laquelle il renonça lui-même en 1725. Il travaille grandement, sans y réussir, au rapprochement entre les Églises réformée et luthérienne. ŒuvresOn a de lui :
Notes et références(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jean-Alphonse Turrettini » (voir la liste des auteurs).
Citations
Sources
Voir aussiBibliographie
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