Le jardin d'horticulture de Chartres est créé en 1856 par la Société d'horticulture d'Eure-et-Loir (SHEL) à Chartres, préfecture du département français d'Eure-et-Loir en régionCentre-Val de Loire. D'une surface de 1,7 hectare, ce jardin de type anglais, situé près de l'Eure, est classé parmi les deux cents plus beaux jardins de France[1].
Situation
Le viaduc de la ligne de Paris à Chartres par Gallardon, construite à partir de 1907 et aujourd'hui désaffectée, surplombe la propriété le long de sa limite nord.
Le jardin est placé sur le parcours de la Véloscénie Paris - Le Mont-Saint-Michel, à l'entrée de Chartres en provenance d'Épernon ;
Historique
Les principales dates clés se résument ainsi :
L'ancienne propriété « Beaurepaire » appartenait depuis 592 ans aux hospices de Chartres. En 1886, ces derniers s'installent rue du Docteur-Maunoury et vendent la propriété à la SHEL ;
En 1898, le président de la Société d'horticulture est Émile Labiche[2] ;
En 1944, le jardin est bombardé, ce qui nécessite de nouvelles plantations après 1945 ;
Depuis 1954, la ville de Chartres assure, par convention, l’entretien et le fleurissement des lieux.
Il est à noter qu'en 1910 est installée dans le jardin une statue en marbre de Jean-Baptiste Hugues de 1893, la Muse de la Source. Mutilée, elle rejoint en 2011 par mesure de précaution les réserves du musée des Beaux-Arts de Chartres, son socle, figurant le rebord d'une fontaine ornée de strigiles et de putti, restant en place[3].
Description
Le jardin présente de nombreux arbres multicentenaires et compte environ cinq cents variétés de plantes[4].
Plusieurs arbres sont particulièrement remarquables :
un arbre aux quarante écus (ginkgo biloba), circonférence à 1,30 m : 5,20 m[5], hauteur 23,5 m[6] (n° 3) ;
un couple de cyprès chauves, dont le plus gros a une circonférence à 1,30 m de 5,03 m[5] et une hauteur de 29,5 m[6] (n° 18) ;
Société des Amis du Muséum de Chartres et des Naturalistes d'Eure-et-Loir (SAMNEL), « Le Jardin d'Horticulture de Chartres - Arboretum », sur samnel.museum.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
En plus d'un historique détaillé, le site comprend un plan numéroté de l'arboretum avec pour chacun des 101 arbres localisés son nom français, son nom scientifique et son origine géographique.