Jane PannierJane Pannier
Jane Pannier, née Jane Schloesing le à Marseille, et morte le à Perthes, est une protestante engagée, qui a été la première présidente de la Cimade. Elle a laissé son nom à une association marseillaise qui s'occupe de venir en aide aux femmes en difficulté. BiographieNée en 1876 à Marseille dans une famille protestante, elle est la fille de l'industriel Henri Émile Schloesing (1849-1904)[1] et d'Ernestine Schloesing (1855-1930), mariés en 1875. Elle est l'aînée de quatre sœurs et un frère. Son père est adjoint au maire. Sa mère, nîmoise d'origine, créé en 1915 la Maison de la jeune fille, structure d'assistance aux prostituées[2]. Jane Pannier épouse en 1897, le pasteur Jacques Pannier, qu'elle accompagne en Indochine, où il est pasteur jusqu'en 1904. Ils vivent ensuite à Paris, puis à Saint-Quentin en 1920. Engagements associatifsEngagée dans les mouvements chrétiens, Jane Pannier est présidente du Comité national des Unions chrétiennes de jeunes filles (UCJF) de 1931 à 1944. Elle intervient dans les camps de personnes déplacées et devient, en , la première présidente de la Cimade[3] qui agit depuis 1939. Malade, elle démissionne en . En 1938, Jane Pannier publie une biographie du pasteur Jean Bianquis, engagé dans les missions protestantes au début du XXe siècle. Elle meurt en à Perthes. Le Centre Jane PannierCréé en 1948, le Centre Jane Pannier pratique un accueil inconditionnel de femmes en détresse et sans abri, victimes de violence, d’exclusion, de ruptures familiales et sociales. L'association fusionne ensuite avec la Maison de la jeune fille. L'association gère quatre centres d'hébergement et de réinsertion sociale sur Marseille. Elle est financée par l'État et le Conseil général et compte 30 salariés. Elle est membre de l'Fédération de l'entraide protestante[4]. Publications
Notes et références
Articles connexesLiens externes
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