Jacques PannierJacques Pannier
Sépulture de la famille Pannier au Père-Lachaise. Jacques Pannier, né le à Saint-Prix et mort le à Laroche, est un pasteur et bibliothécaire français. Il est président de la Société de l'histoire du protestantisme français de 1939 à 1945. BiographieJacques Augustin Pannier est le fils de l’archiviste et bibliothécaire à la Bibliothèque nationale, Léopold Pannier[1]. Il fait ses études à l'École libre des sciences politiques[2], puis à la faculté de théologie protestante de Paris, où il soutient sa thèse de baccalauréat en théologie, intitulée Le témoignage du Saint-Esprit, essai sur l'histoire du dogme dans la théologie réformée, le [3]. Il est pasteur de l'Église réformée à Nauroy dans l'Aisne, à Corbeil, puis à Paris. Il exerce son ministère à Hanoï, de 1901 à 1904[4], puis dirige l'école préparatoire de théologie des Batignolles[5]. Durant la Première Guerre mondiale, il est affecté en comme brancardier auprès du 33e corps. Il sert en Artois, à Verdun et dans la Somme durant la durée de la guerre, et reçoit la croix de guerre en 1915[6]. Après l'armistice, il est mis à disposition du comité de propagande française et effectue des missions en Angleterre et en Écosse, jusqu'en , date à laquelle il est démobilisé[6]. Il est ensuite nommé conservateur de la bibliothèque et du musée de la Société de l'histoire du protestantisme français en 1923[7]. Il participe au comité de la société à partir de 1908, et est élu président en 1939 à la suite de François de Witt-Guizot[8]. Il s'occupe notamment de la fondation d'un musée consacré à Calvin, dans la maison natale de celui-ci, à Noyon[9]. Il participe à la rétrospective de l'Exposition coloniale de 1931 et à la publication de l'ouvrage L'Expansion française outre-mer et les protestants français[6],[10]. Il est membre de la Société de l'histoire de France à partir de 1894, et élu au conseil de la société en 1925[2]. Il soutient une thèse de doctorat es lettres sur l'histoire de l'Église réformée de Paris sous Henri IV, dirigée par Alfred Rébelliau, puis une thèse de théologie à la faculté de Strasbourg, sur l'Église réformée de Paris sous Louis XIII, sous la direction de Jean Monnier[11]. Il est l'époux de Jane Pannier, présidente du Comité national des Unions chrétiennes de jeunes filles de 1931 à 1944, puis première présidente de la Cimade[4],[12]. Il meurt subitement dans un train en gare de Laroche dans l'Yonne, le [2]. Publications
Distinctions
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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