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Elle a appliqué les découvertes archéologiques du XIXe siècle à l'interprétation de la religion grecque antique d'une façon qui est devenue standard. Elle introduit la notion sociologique dans l'analyse de la mythologie grecque en soulignant le rôle des pratiques rituelles. Elle insista sur le rôle des femmes dans les rituels pré-olympiens. Elle milita pour que les femmes soient reconnues dans le monde universitaire et politique et s'engagea dans le mouvement en faveur du vote féminin[2].
C’est elle qui propose la clé d’interprétation pour la fête athénienne des arrhéphories, interprétation depuis retenue par la communauté historienne[3].
Publications
Myths of the Odyssey in Art and Literature, 1882, L., Rivingston (réimpr. New Rochelle, Caratzas, 1980)
Prolegomena to the Study of Greek Religion (1903) ; rééd. 1991, Princeton: Princeton University Press Mythos series
Heresy and Humanity (1911)
Themis: A Study of the Social Origins of Greek Religion (1912, révision en 1927)
↑(en) Damon Franke, Modernist Heresies: British Literary History, 1883-1924, The Ohio State University Press, (lire en ligne), p. 25
↑Jean-Loïc Le Quellec et Bernard Sergent, Dictionnaire critique de mythologie, Paris, CNRS éditions, , 1553 p. (ISBN978-2-271-11512-6), p. 579
↑Pierre Brulé, La fille d’Athènes : la religion des filles à Athènes à l’époque classique. Mythes, cultes et société, Université de Franche-Comté, coll. « collection de l’Institut des sciences et techniques de l’Antiquité » (no 363), (lire en ligne), p. 84
Sandra J. Peacock, Jane Ellen Harrison: The Mask and the Self. Halliday Lithograph Corp.: West Hanover, MA. 1988 (ISBN0-300-04128-4)
Annabel Robinson, The Life and Work of Jane Ellen Harrison. Oxford: Oxford University Press, 2002 (ISBN0-19-924233-X) La première biographie complète, avec des citations complètes de sa correspondance personnelle.
Camille Barnard-Cogno, « Jane Harrison (1850–1928), between German and English Scholarship », European Review of History, Vol. 13, Issue 4. (2006), pp. 661–676.
Jessie G. Stewart, Jane Ellen Harrison: a Portrait from Letters 1959 Un mémoire basé sur sa volumineuse correspondance avec Gilbert Murray.